mardi 9 juillet 2013

Importante saisie à Jonquière [03.07.2013]

Importante saisie à Jonquière

Affiché par: Thomas Verville  · 2013-07-03 07:20:00
Les policiers de Saguenay ont mené une importante perquisition sur le rue Nadeau à Jonquière il y a quelques jours.
Paul Lebreux, 50 ans, a été arrêté.
Sur les lieux, les policiers ont saisi 200 cigarettes de contrebande, 1500 métamphétamines, 80 grammes de cannabis, quelques grammes de champignong magiques et de haschich, 900 comprimés prescrits ainsi que tout près de 6 mille dollars.
Les policiers évaluent la saisie à environ 26 mille dollars.
Des armes à feu volées sur le territoire de Saguenay ont aussi été retrouvées.

mercredi 19 juin 2013

Policière accusée de trafic de drogues [12.06.2013]

Publié le 12 juin 2013 à 11h14 | Mis à jour le 12 juin 2013 à 11h14

Policière accusée de trafic de drogues

Âgée de 34 ans, Marie-Pierre Tremblay est accusée... (Collaboration Radio-Canada)
Âgée de 34 ans, Marie-Pierre Tremblay est accusée d'usage frauduleux d'un ordinateur, d'entrave au bon fonctionnement de la justice, d'abus de confiance, de trafic de GHB et de méthamphétamines et de possession de cocaïne.
COLLABORATION RADIO-CANADA

MATHIEU BOIVIN
LE QUOTIDIEN
(QUÉBEC) Une agente à la filature de la Sûreté du Québec (SQ), Marie-Pierre Tremblay, doit faire face à la justice parce qu'elle est accusée d'avoir fouillé dans le Centre de renseignements policiers du Québec pour le compte de l'homme dont elle est amoureuse, Keven Harvey-Maltais, qui vient aussi d'être arrêté.











Originaire d'Alma, la femme de 34 ans a été appréhendée à son domicile de Québec lundi, confirme la porte-parole de la SQ, Ann Mathieu. Les enquêteurs de la section des normes professionnelles de la SQ ont mené l'enquête qui a permis l'arrestation de la policière travaillant dans le district de la Capitale-Nationale.
La femme a comparu lundi après-midi, au Palais de justice de Québec, pour être inculpée de neuf chefs d'accusation, dont usage frauduleux d'un ordinateur. Elle aurait informé Harvey-Maltais que les policiers s'intéressaient à lui en glanant des informations dans le centre de renseignements policiers.
Harvey-Maltais, 29 ans, a d'ailleurs été arrêté à son domicile de Laval lundi, où les policiers ont mis la main sur des méthamphétamines.
La policière Tremblay fait aussi face à des accusations d'entrave au bon fonctionnement de la justice, d'abus de confiance, de trafic de GHB et de méthamphétamines et de possession de cocaïne. Une perquisition été réalisée au domicile de la policière, où des substances illicites ont été saisies par les policiers. Les gestes reprochés à la femme se seraient déroulés à Québec et à Montréal, entre le 1er janvier 2013 et lundi dernier.
La porte-parole Mathieu reconnaît que l'arrestation de cette policière n'est pas bonne pour la réputation de l'organisation.
«Les gens doivent savoir que les enquêteurs de la direction des affaires professionnelles ont bien fait leur travail là-dedans, indique-t-elle. C'est certain que pour nos membres, c'est une situation qui est difficile.»
La policière a commencé sa carrière à la SQ en patrouillant dans le secteur de la Beauce. Elle a ensuite été transférée à Montréal, où elle s'est jointe au département de la filature. Elle se spécialise dans ce domaine d'expertise depuis environ neuf ans.
Elle a aussi assumé des responsabilités de déléguée syndicale, et en 2006-2007, elle a participé à une mission en Haïti.
Depuis quelques années, Tremblay habitait et travaillait à Québec. La femme reconnue comme une «fille de party» serait aux prises avec un problème de consommation de drogues.
Marie-Pierre Tremblay restera détenue jusqu'à mardi prochain, date fixée pour l'enquête pour sa remise en liberté provisoire. Si elle bénéficie d'un cautionnement, elle pourra recevoir 50% de son salaire, tout au long des procédures judiciaires. Elle est bien sûr suspendue de son travail de policière.
Les cheveux attachés en queue de cheval, portant un chemisier blanc sous un veston beige, la femme de 34 ans se tenait bien droite dans le box des accusés, menottes aux poignets. L'air calme, la mince jeune femme au teint hâlé a consenti à ce que son enquête soit tenue plus tardivement que les trois jours prescrits par la loi.
Son avocat, Me Jean Petit, a vainement tenté de dispenser sa cliente de comparaître devant les médias et le public, alléguant que sa présence était superflue puisqu'il s'agissait d'une simple date à fixer à l'agenda.
La juge Johanne Roy et le procureur de la Couronne, Me Guillaume Michaud, ont préféré que toutes les procédures se fassent en présence de l'accusée.
Pour sa part, Harvey-Maltais a été accusé, hier matin, au Palais de justice de Québec, d'entrave à la justice et de corruption de la policière Marie-Pierre Tremblay, dans le dessein que cette personne entrave l'administration de la justice. Il a de plus été accusé d'avoir frauduleusement obtenu des services d'ordinateur le 28 janvier et le 6 février à Québec. Sa comparution formelle a été reportée à vendredi. Il restera détenu jusque-là.
Mboivinlesoleil.com
[Source: BOIVIN, Mathieu, Le Quotidien, 12 juin 2013, [en-ligne]http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201306/12/01-4660457-policiere-accusee-de-trafic-de-drogues.php, (page consultée le 19 juin 2013)]

dimanche 16 juin 2013

La prison pour Dallaire [14.06.2013]

Publié le 14 juin 2013 à 11h54 | Mis à jour le 14 juin 2013 à 11h54

La prison pour Dallaire

Rémi Dallaire a fauché la vie de Nicol... (Archives Gimmy Desbiens)
Rémi Dallaire a fauché la vie de Nicol Gagné, le soir du 7 mars 2011, à Alma.
ARCHIVES GIMMY DESBIENS

MARC ST-HILAIRE
Le Quotidien
(Alma) Rémi Dallaire passera les trois prochaines années derrière les barreaux pour avoir heurté à mort un piéton alors qu'il était en état d'ébriété avancé.
L'homme de 62 ans, domicilié à Saint-Ludger-de-Milot, a fauché la vie de Nicol Gagné, le soir du 7 mars 2011, à Alma. La victime, qui avait 66 ans au moment de la tragédie, venait à peine de prendre sa retraite. Impliqué comme bénévole dans différentes organisations, M. Gagné effectuait du porte-à-porte pour la Fondation des maladies du coeur lorsqu'il a été happé par la camionnette de Rémi Dallaire.
Vendredi matin, le juge Pierre Simard a prononcé une sentence de 36 mois d'emprisonnement, assortie d'une probation de six mois pour un chef de possession de stupéfiants. En effet, les autorités ont retrouvé un peu plus de trois grammes de cannabis dans le véhicule de Dallaire.
Cette peine se situe entre celle de deux ans que réclamait l'avocat de la défense, Me Dominic Bouchard, et celle que suggérait la Poursuite, représentée par Me Marie Sirois.
Entre autres circonstances aggravantes, le magistrat a insisté sur le taux d'alcoolémie de l'accusé, qui était de 0,204 g d'alcool par litre de sang au moment de son arrestation.

dimanche 9 juin 2013

Voleur notoire, sa feuille de route compte... 48 pages de méfaits [PHOTO POLICE][14 Juin 2013]

Arrêté il y a deux ans. il attend toujours de comparaître

Voleur notoire, sa feuille de route compte... 48 PAGES DE MÉFAITS!

[M.B] - Visiblement agacé des procédures qui traînent en longueur, le juge Michel Boudreault, de la Cour du Québec, qui siégeait la semaine dernière au palais de justice de Roberval, a donné deux semaines au nouvel avocat de Steve Lebrasseur pour qu'il se familiarise avec le volumineux dossier de l'homme accusé de vols multiples, afin que l'on puisse faire avancer les dossiers qui sont toujours non règlés depuis l'arrestation de ce cambrioleur, le 20 Août 2011.

ROBERVAL

     Me Louis Belliard, le nouvel avocat, aura fort à faire puisque son client de 52 ans est soupçonné d'avoir commis des vols évalués à plus de 100 000 $ dans la grande région du Lac-Saint-Jean. Les infractions remontent presque toutes au mois de Juillet 2011. Le magistrat a convoqué l'accusé et son avocat au palais de justice pour le 3 Juin prochain, alors qu'à ce moment il devra faire connaître au Ministère public ses intentions pour la suite des procédures judiciaires intentées contre Lebrasseur. 

100 000 $ DÉROBÉS



L'accusé affiche une feuille de route plus que garnie, un dossier de... 48 pages de méfaits en matière de vol, de fraude, faux-semblant et de bris d'engagements, qu'il avait alors réglés en bloc devant la justice. L'homme est un voleur notoire qui sévit depuis le début des années 1980 dans plusieurs régions du Québec.                                                                                    

     Uniquement pour la région du Lac-Saint-Jean, en Juillet 2011, Lebrasseur aurait été actif à Alma, Roberval, Saint-Félicien et Dolbeau-Mistassini.

     Il aurait dérobé un camion Ford F-250, une caravane de style "fifth wheel", 20 000 $ d'équipement chez Cellulaire Chic de Roberval, sans compter quelques moteurs de bateaux, un VTT, cinq télévisions et... une plaque d'immatriculation! On pense qu'il serait aussi à l'origine d'autres méfaits et des introductions par effraction qui sont survenues dans cette région, pendant ce mois-là.

ARRÊTÉ À DRUMMONDVILLE

     Le 20 août 2011, alors qu'il faisait l'objet d'un mandat d'arrestation, il avait été arrêté à Drummondville, suite à une information reçue d'un citoyen. On l'avait alors retrouvé en possession du "fifth wheel" et d'une camionnette volés, le 1er août précédent, dans un commerce de Saint-Félicien. De plus, plusieurs autres objets tels que des moteurs, génératrices et outils avaient étés retrouvés à l'intérieur de la caravane.

     Plusieurs reports et de nombreux changements d'avocat pour la défense ont fait en sorte que le dossier traîne toujours devant le Tribunal. L'accusé est emprisonné, un juge ayant refusé de le remettre en liberté compte tenu de la probabilité marquée qu'il puisse commettre une nouvelle infraction s'il sortait de prison. Le juge a demandé au nouvel avocat de Lebrasseur de régulariser cette situation et que l'on puisse avancer dans le dossier le 3 juin prochain.


[Source: BELLEMARE, Maryo, Photo Police, 14 Juin 2013, page 05]

Trafic stéroìdes: un proche de la présumée tête dirigeante plaide coupable [08.06.2013]

Publié le 08 juin 2013 à 13h58 | Mis à jour le 08 juin 2013 à 13h58

Trafic stéroïdes: un proche de la présumée tête dirigeante plaide coupable

Jason Dorman, l'ami d'un trafiquant de drogue bien connu en Outaouais, Claude... (ARCHIVES)
Jason Dorman, l'ami d'un trafiquant de drogue bien connu en Outaouais, Claude Dorion Jr, a reconnu vendredi avoir fait le commerce de stéroïdes avant d'être arrêté dans l'opération policière Avalanche en 2012. Il écope d'une peine de 27 mois de prison.
Après d'intenses négociations, le prévenu de 32 ans a plaidé coupable à des accusations de complot avec Claude Dorion Jr pour faire le trafic de stéroïdes, et de possession simple de cocaïne et de GHB.
Chaque jour de détention préventive comptera comme une journée et demie derrière les barreaux, a décidé le juge Richard Laflamme. M. Dorman est en détention préventive depuis un an, il lui reste donc neuf mois à purger à sa peine.
Le juge dit avoir pris en considération l'état de santé précaire du détenu en acceptant cette mesure. La fumée de cigarette omniprésente dans son aile de détention a considérablement affaibli le prévenu, qui souffre de sérieux problèmes d'asthme. L'accusé apparaissait d'ailleurs chétif lors de sa comparution.
La relation d'amitié qui prévalait entre les deux hommes a amené M. Dorman à devenir le responsable de la distribution de stéroïdes pour le compte de Claude Dorion, présumé numéro un du groupe arrêté en mai 2012 dans le cadre de l'opération Avalanche.
Il faut aujourd'hui parler au passé de la relation amicale entre les deux hommes. Selon plusieurs sources, de nombreux conflits internes ont éclaté ces derniers mois au sein du clan Dorion. M. Dorman a d'ailleurs été placé sous protection à la prison de Hull.
Claude Dorion Jr a beaucoup fait parler de lui lors des derniers mois, notamment en raison de son évasion de sa garde légale, à St-Jérôme, et de l'envoi à TVA d'une vidéo dans laquelle un policier de Gatineau recevrait une injection. Selon M. Dorion, il s'agirait de stéroïdes. Une enquête a été ouverte.
Selon le juge, Jason Dorman aurait «beaucoup de potentiel» pour refaire sa vie à sa sortie de prison, «à condition de régler ses problèmes de toxicomanie, (ce qui sera) toujours un combat». Une probation de deux ans et une interdiction à vie de posséder des armes s'ajoutent à la sentence.
L'accusé a remercié le juge «sur la facilitation de la preuve» avant de reprendre le chemin de la prison. Le magistrat a souligné le travail des deux parties

Jean-René Jobin écope de 5 ans et 10 mois [04.04.2013]


Publié le 04 avril 2013 à 13h50 | Mis à jour le 04 avril 2013 à 13h50

Jean-René Jobin écope de 5 ans et 10 mois


Jean-René Jobin, un expert en serre hydroponique, écope de 5 ans et 10 mois de... (Photo archives Gimmy)
PHOTO ARCHIVES GIMMY

LAURA LÉVESQUE
Le Quotidien
(ALMA) Jean-René Jobin, un expert en serre hydroponique, écope de 5 ans et 10 mois de prison pour avoir supervisé d'importantes plantations à L'Ascension et dans la région de Québec. Une saisie d'ailleurs qualifiée de record dans la région avec une valeur de 2,5 millions$.
L'homme originaire de Québec a déjà purgé une peine de 44 mois au début des années 2000 pour des accusations liées au trafic de drogue. Le trentenaire a de nouveau été arrêté en 2010 dans le district de Québec, lors de la découverte d'une serre sophistiquée cachée dans un entrepôt industriel, évalué à un million$. Il a été libéré sous sommation.
Toujours en attente de son procès, Jobin a de nouveau été arrêté en 2012 dans le district d'Alma pour la production d'une imposante plantation à L'Ascension. La serre était dissimulée dans les fondations de la résidence de Stéphane Turcotte, qui est en attente de son procès.
Ce sont des empreintes sur la scène et une analyse de l'écriture sur le calendrier d'arrosage qui ont permis de relier Jobin à cette production de cannabis. Le juge Richard Daoust a d'ailleurs qualifié cette serre de 2385 plants comme étant la plus importante à avoir été saisie dans la région. Il aussi été établi en cour qu'une partie du financement de cette plantation provenait d'une organisation criminelle.
L'avocat de Jobin, Me Dominic Bouchard, avait suggéré avec la Couronne une sentence de 5 ans et 10 mois pour les dossiers des districts de Québec et d'Alma. Au départ, la sentence semblait clémente aux yeux du juge. Mais après des explications supplémentaires fournies par les avocats, il a accepté cette suggestion, hier, au Palais de justice d'Alma.
«C'est une importance sentence. Mais nous sommes satisfaits compte tenu des circonstances», a laissé tomber Me Dominic Bouchard.
(Source: LÉVESQUE, Laura, Le Quotidien, 4 Avril 2013, [en-ligne], http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/201304/04/01-4637596-jean-rene-jobin-ecope-de-5-ans-et-10-mois.php (Page consultée le 09 Juin 2013))

Saisie record au Lac-St-Jean: Stéphane Turcotte reconnait sa culpabilité [14.06.2013]

Saisie record au Lac-St-Jean

Stéphane Turcotte reconnaît sa culpabilité

Stéphane Turcotte a vu les policiers de la Sûreté du Québec s'inviter chez lui à L'Ascension-de-Notre-Seigneur, une municipalité du Lac-St-Jean, le 20 Juin 2012, pour y procéder au démantèlement de son imposante serre dissimulée au sous-sol  de sa résidence. Selon les enquêteurs de la Sûreté du Québec qui ont procédé à la perquisition, cette plantation avait la capacité de produire de 12 à 13 livres de cannabis par semaine et aurait pu rapporter à ses propriétaires une somme de 2.5 millions $ annuellement, dans les conditions de production optimale.

Jean-René Jobin, un expert en serre hydroponique, écope de 5 ans et 10 mois de... (Photo archives Gimmy)

L'ASCENSION-DE-NOTRE-SEIGNEUR
MARYO BELLEMARE POUR PHOTO POLICE

      L'accusé de 42 ans, qui est sans antécédents judiciaires, subissait son procès au palais de justice d'Alma, pour faire face à une série d'accusations relatives à la fabrication, la possession et la vente de cannabis. L'individu, qui n'était pas présent lors du passage des policiers, mais qui avait été arrêté dans les jours suivants, a admis sa culpabilité aux accusations reprochées, concernant la production, la possession ainsi que le trafic de stupéfiants. 
SOUS-SOL AGRANDI

     Les installations démantelées au domicile du Chemin Cinq Ouest, à L'Ascension, étaient d'envergure. D'ailleurs, lors de la découverte de cette serre, les policiers de la Sûreté du Québec avaient qualifié de "saisie record" l'événement entourant cette descente policière. Il faut dire que du fond ce petit chemin discret, situé non loin d'Alma, bien malin celui qui aurait pu dire que sous une petite maison recouverte de clapboard d'aluminium se cachait une aussi imposante fabrication de cannabis, pouvant rapporter des millions de dollars à ses propriétaires.

   Fait particulier, la serre était aménagée dans le sol et les fondations de la résidence avaient été prolongées pour cacher les plants. En fait, la serre occupait le double de la superficie de la résidence. Turcotte avait lui-même creusé le solage de son sous-sol pour en arriver à doubler la superficie, sous terre. Ainsi, les policiers avaient fait la découverte de tout le matériel pour "le parfait producteur à grande échelle"! Du matériel de "pro", que l'on pensait fourni par une organisation criminelle.

    Dans l'espace qui faisait 46 pieds sur 35 pieds, les enquêteurs y ont saisi pour 105 000$ d'équipements, dont 66 lampes et un système électrique qui contournait celui d'Hydro-Québec. Après deux mois d'opération à peine, le système avait subtilisé pour environ 6000$ d'électricité. La première récolte, qui arrivait à maturité, était aussi d'envergure. On a mis la main sur 1828 plants matures. 557 boutures de même que 97 livres de cannabis sous différentes formes. 


JEAN-RENÉ JOBIN

    L'accusé aurait accepté de prêter sa maison, en retour de 20% des ventes. Il était associé avec Jean-René Jobin, de Québec, qui était selon les policiers le cerveau de toute cette opération. Jobin a été condamné à 5 ans et 10 mois de pénitencier dans cette affaire.

    Le 10 Décembre dernier, Jobin admettait sa culpabilité aux accusations reprochées. En Avril dernier, cet expert en serre hydroponique était condamné à 5 ans et 10 mois de pénitencier pour avoir supervisé d'importantes plantations à L'Ascension-De-Notre-Seigneur, au Lac-Saint-Jean, de même que d'autres plantations dans la région de Québec. L'individu, originaire de Québec, avait d'ailleurs plusieurs antécédents en semblables matières alors qu'il a purgé une peine de 44 mois au début des années 2000 pour des accusations liées au trafic de drogue. Il avait aussi été arrêté en 2010 dans le district de Québec, lors de la découverte d'une serre sophistiquée cachée dans un entrepôt industriel, évalué à un million $. D'ailleurs son arrestation, suite à la découverte de la serre, est survenue alors qu'il était en attente de procès pour les événements de 2010.

    Au Lac-Saint-Jean, ce sont des empreintes dans la serre, de même qu'une analyse de l'écriture sur le calendrier d'arrosage qui avaient permis de relier Jobin à cette production de cannabis. Il avait aussi été établi en Cour qu'une partie du financement de cette plantation provenait d'une organisation criminelle.


SENTENCE EN NOVEMBRE

    Stéphane Turcotte fera l'objet d'un rapport présentenciel. Il a nouveau rendez-vous au palais de justice d'Alma le 4 Novembre prochain pour les représentations sur sentence. D'ici-là, il sera tenu de résider à Québec, l'accusé étant présentement en formation pour un nouvel emploi. 

    Habituellement, lorsqu'un individu plaide coupable dans ce genre d'accusations, il est immédiatement emprisonné, mais la direction des poursuites criminelles et pénales, Me Marie Sirois, a dit préférer attendre les conclusions du rapport présentenciel avant de suggérer une peine précise.

    Mentionnons que la résidence de Stéphane Turcotte sur le chemin Cinq Ouest, à l'Ascension a été saisie depuis, comme bien infractionnel.

En deux mois, le système avait subtilisé pour environ 6000$ d'électricité à Hydro-Québec.


(Source: BELLEMARE, Maryo, Photo Police, 14 Juin 2013, page 15)

samedi 8 juin 2013

Maxime Bouchard remis en liberté [06.06.2013]

Publié le 06 juin 2013 à 09h06 | Mis à jour le 06 juin 2013 à 09h06

Maxime Bouchard remis en liberté

Maxime Bouchard est accusé de conduite avec les... (Photo Isabelle Trembly)
Maxime Bouchard est accusé de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort.
PHOTO ISABELLE TREMBLAY

ISABELLE TREMBLAY
Le Quotidien
(ROBERVAL) Accusé de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort de Marianne Bouchard-Boisclair, Maxime Bouchard a pu recouvrer sa liberté hier après-midi, moyennant le dépôt de garanties de 35 000 $.
Il a comparu devant le juge Michel Boudreault au Palais de justice de Roberval. Son avocat, Me Charles Cantin, n'a pas eu à se battre pour que son client puisse sortir de prison. La poursuite a accepté les conditions et garanties qui lui ont été offertes par la partie adverse.
Le Primois de 29 ans doit se soumettre à de nombreuses conditions de remise en liberté. Parmi celles-ci, il devra demeurer au domicile de ses parents, il lui est interdit de conduire, de consommer de l'alcool ou de la drogue et un couvre-feu lui est imposé.
Maxime Bouchard était au volant de sa voiture dans la nuit de samedi à dimanche. Il s'apprêtait à rentrer à la maison avec sa conjointe après une soirée festive. Aux alentours de 4h, il a perdu la maîtrise de son véhicule dans le rang 3 à Saint-Prime pour terminer sa course sur le capot dans une petite rivière.
Son amie de coeur, Marianne Bouchard-Boisclair, 28 ans, est demeurée coincée dans l'habitacle de la voiture pendant un moment. Elle a été extirpée de l'automobile par les secours. La dame a succombé à ses blessures au centre hospitalier de Roberval dans les heures qui ont suivi l'accident.
Les parents de l'accusé étaient présents au Palais de justice de Roberval. Visiblement ébranlés, ils ont manifesté le souhait de vivre dans l'intimité le drame qui les afflige.
Les funérailles de Mme Bouchard-Boisclair auront lieu aujourd'hui à 14 h à l'église de Saint-Félicien. Sa dépouille était exposée hier. «Mon client tenait à aller au salon funéraire et il souhaite assister aux funérailles. Peu importe l'issue que connaîtra le dossier, il a tout à fait le droit de vivre son deuil. Après tout, c'est quand même sa conjointe», mentionne Me Cantin.
Maxime Bouchard sera de retour en cour le 17 juillet prochain.

Pas de nouveau procès pour Cathie Gauthier [07.06.2013]

Publié le 07 juin 2013 à 07h31 | Mis à jour le 07 juin 2013 à 10h12

Pas de nouveau procès pour Cathie Gauthier

Hugo de Granpré
(Ottawa, Ontario) Cathie Gauthier, reconnue coupable du meurtre prémédité de ses trois enfants, n'aura pas droit à un nouveau procès, a tranché la Cour suprême du Canada.
Joëlle, 12 ans, Marc-Ange, 7 ans, et Louis-Philippe,... (Photo: François Roy, La Presse) - image 1.0
Joëlle, 12 ans, Marc-Ange, 7 ans, et Louis-Philippe, 4 ans, ont été retrouvés morts le 31 décembre 2008.
PHOTO: FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Marc Laliberté, le mari de Cathie Gauthier, qui... (Courtoisie) - image 1.1
Marc Laliberté, le mari de Cathie Gauthier, qui est décédé le 31 décembre 2008.
COURTOISIE
La dame de Chicoutimi devra donc purger sa peine de prison à vie, sans possibilité de libération avant 25 ans.  
Dans une décision à six contre un rédigée par le juge Richard Wagner, la Cour a indiqué que le juge du procès n'avait pas à soumettre la défense d'abandon du pacte de suicide au jury. 
Mme Gauthier faisait valoir dans un premier temps qu'elle n'avait pas participé consciemment à ce pacte de suicide avec son mari Marc Laliberté, puisqu'elle avait été dans un état second au moment de rédiger les documents.  
Elle a aussi affirmé qu'une fois revenue à ses sens, elle avait signifié à son mari son désaccord et déchiré certains de ces documents, mais que celui-ci était tout de même allé de l'avant quelques heures plus tard, en faisant consommer un cocktail de médicaments à toute la famille.  
C'est l'accusée qui avait acheté ces médicaments quelques jours plus tôt. Elle est la seule survivante du drame survenu au Nouvel An 2009. 
Le juge Wagner a donné raison au juge du procès de ne pas avoir soumis au jury cette défense d'abandon : « Il n'y avait au dossier aucune preuve permettant à un jury ayant reçu les directives appropriées et agissant raisonnablement de conclure que l'appelante avait abandonné le projet d'infraction commun et ainsi de prononcer l'acquittement », a-t-il écrit.  
Le juge Morris Fish, dissident, aurait quant à lui ordonné un nouveau procès. « Il appartenait au jury de décider si les propos et la conduite de l'appelante étaient crédibles et suffisants pour établir qu'un avis non équivoque de retrait [de consentement] avait été donné en temps opportun », a-t-il indiqué.

jeudi 30 mai 2013

Frappe musclée [30.05.2013]

Publié le 30 mai 2013 à 07h05 | Mis à jour à 07h05
La SQ démantèle de deux réseaux de trafiquants de stupéfiants

Frappe musclée

À Dolbeau-Mistassini, deux résidences ont reçu la visite... ((Photo Louis Potvin))
À Dolbeau-Mistassini, deux résidences ont reçu la visite des policiers.
(PHOTO LOUIS POTVIN)

Le Quotidien
(Roberval) La Sûreté du Québec (SQ) a frappé un grand coup, hier, dans le cadre de l'opération Muscle, visant le démantèlement de deux réseaux de trafiquants de stupéfiants





Quatre résidences de Roberval et Dolbeau-Mistassini ont été la cible d'une vaste opération policière qui a mené à l'arrestation de dix personnes, dont l'homme fort Jacki Ouellet, 27 ans, de Dolbeau-Mistassini, soupçonné d'être la tête dirigeante de ces réseaux.
Vers 7 h 30, la SQ a fait irruption dans des résidences sur la rue des Ruisseaux et le boulevard Saint-Joseph à Roberval, ainsi que dans les rangs Saint-Joseph et Sainte-Marie à Dolbeau-Mistassini. L'implication d'une quarantaine de policiers de la SQ a été nécessaire au bon déroulement des différentes perquisitions.
Au cours de la journée, plus de 2000 comprimés de méthamphétamine, des stéroïdes et des produits anabolisants sous forme liquide, en comprimés et en poudre ont été saisis. La police a aussi mis la main sur des quantités de cannabis, de haschisch et de cocaïne.
« Les substances découvertes étaient destinées à différents endroits, notamment au Centre de détention de Roberval, ainsi que sur le territoire d'Obedjiwan », précise la porte-parole de la SQ, Hélène Nepton.
L'enquête réalisée au cours des derniers mois tend à démontrer que les trafiquants vendaient des stéroïdes, des produits anabolisants et de la méthamphétamine dans les MRC Maria-Chapdelaine et du Domaine-du-Roy. « Les deux réseaux opéraient ensemble. Selon nos informations, ils étaient établis dans ces secteurs depuis plusieurs mois. Leur clientèle était principalement composée de jeunes adultes. Aucun élément d'enquête ne nous mène vers des écoles », poursuit Mme Nepton.
Plus de détails dans la version papier du Quotidien//

Un père tue sa fille âgée de seulement 15 semaines en la forçant à lui faire une fellation

Un père tue sa fille âgée seulement de 15 semaines en la forçant à lui faire une fellation

Steven-Deuman
Âgée d’à peine 4 mois, un bébé succombe après avoir été contraint par son père de lui faire une fellation.
Steven Deuman ou l’ignominie humaine dans toute sa splendeur.
Une histoire des plus sordides : Evelynne, 15 semaines, décède étouffée après avoir été violée par voie buccale. Le coupable ? Son propre père.
Steven Deuman, 26 ans, habitant du Missouri,  a été reconnu coupable de meurtre mais a toujours nié les faits. La version qu’il délivre au juge est la suivante : il aurait couché sa fille avant d’aller se griller une cigarette à l’extérieur du mobil-home familial. A son retour, il l’aurait retrouvée inconsciente sur le sol, le nez en sang et un préservatif usagé dans la bouche.
Plutôt que d’avertir les secours, il aurait téléphoné à sa femme pour lui annoncer que leur fille s’était étranglée  « avec une capote ».
L’accusation a vite fait de récuser sa version des faits et les juges ont pris la décision de condamner le violeur infantile en moins d’une heure.
bébé deuman

Établissement provinciaux: Fini la cigarette en prison [

Établissements provinciaux

Fini la cigarette en prison

Première publication 23 mai 2013 à 17h22
Par Kate Tremblay TVA Nouvelles
Le centre de détention de Chicoutimi devenait, il y a un an, la première prison provinciale à interdire la cigarette à l'intérieur comme à l'extérieur de ses murs.
TVA Nouvelles a mis la main sur le compte-rendu final du projet-pilote instauré en juin 2012.
L'analyse positive des résultats a même convaincu le ministère de laSécurité publique d'interdire le tabac dans toutes les prisons de la province d'ici le printemps 2014.
«Habituellement, la clientèle collabore bien et se conforme aux règles qui sont propres à notre établissement», peut-on lire dans le bilan déposé le 10 janvier dernier.
Les personnes incarcérées à Chicoutimi sont prévenus, dès leur admission, qu'elles intègrent un environnement sans fumée.
«La clientèle a doublé presque partout en raison de la surpopulation, indique le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels, Stéphane Lemaire. Quand on sait que 80 % de cette clientèle-là fume, c'est évident que ça crée des problèmes de santé chez nos employés.»
«Quand on sait que 80 % de cette clientèle-là fume, c'est évident que ça crée des problèmes de santé chez nos employés.» -Stéphane Lemaire
Malgré l'interdiction, certains employés se sont plaints de la présence de fumée secondaire.
«Puisque la clientèle n'a pas choisi elle-même de cesser de fumer, certains prennent divers moyens pour fumer, peu importe le produit», note-t-on dans le rapport en donnant comme exemple, la tisane et le café.
Les détenus ont accès à des timbres de nicotine et peuvent compter sur le personnel infirmier de la prison pour les accompagner dans leur démarche, mais la majorité de la clientèle est en mesure de fonctionner sans aide spécialisée, selon le document.
Le ministère de la Sécurité publique refuse de divulguer les coûts engendrés par cette nouvelle réalité.
Vingt-six personnes avaient complété le programme anti-tabagique, sept mois après sa mise en application.

Une habitude difficile à enrayer

Le service de santé a dû forcer 36 prisonniers à cesser leur traitement parce qu'ils ne le respectaient pas.
Des activités pour aider les détenus à mieux occuper leur temps, comme des ateliers de zoothérapie, ont aussi été organisées et financées par le fond de soutien à la réinsertion sociale de l'établissement.
L'interdiction de fumer est en vigueur depuis déjà 5 ans dans les pénitenciers du pays.
«Les agents font des saisies dans les pénitenciers, mais au lieu de faire des saisies de drogues, ils font des saisies de tabac, explique Stéphane Lemaire. J'ai hâte qu'on nous donne le droit de le faire aussi dans les prisons provinciales.»
Le personnel carcéral revendique un environnement de travail sans fumée depuis 2007.
Le syndicat avait même entrepris des procédures judiciaires contre le ministère en déposant notamment des plaintes à la CSST.
L'implantation graduelle de l'interdiction de fumer débutera le mois prochain dans les établissements de Sept-Îles et Percé.

Lac Saint-Jean: Réseaux de traficants démentelés [29.05.2013]

Lac Saint-Jean

Réseaux de trafiquants démentelés

Première publication 29 mai 2013 à 10h10

Réseaux de trafiquants démentelés

Crédit photo : Archives Agence 
























































Agence QMI
La Sûreté du Québec (SQ) a démantelé deux réseaux de trafiquants de stéroïdes anabolisants dans la région du lac Saint-Jean, mercredi matin.
«Ces deux réseaux étaient interreliés», a affirmé Hélène Nepton, porte-parole de la SQ.
Trois perquisitions ont été menées à Dolbeau-Mistassini et Roberval et neuf suspects ont été arrêtés. Ils devraient face à des accusations de trafic et importation de stupéfiants.
L'Opération Muscle a permis de saisir 1000 comprimés d'amphétamine, ainsi que du cannabis et de la cocaïne.
Les suspects vendaient principalement des stéroïdes à des clients qui s'entraînent, a précisé Mme Nepton.
«Les saisies n'ont toutefois pas été faites dans des gymnases», a-t-elle précisé.
Environ 40 policiers ont été mobilisés pour cette rafle.





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