Publié le 08 juin 2013 à 13h58 | Mis à jour le 08 juin 2013 à 13h58
Trafic stéroïdes: un proche de la présumée tête dirigeante plaide coupable
Jason Dorman, l'ami d'un trafiquant de drogue bien connu en Outaouais, Claude Dorion Jr, a reconnu vendredi avoir fait le commerce de stéroïdes avant d'être arrêté dans l'opération policière Avalanche en 2012. Il écope d'une peine de 27 mois de prison.
Après d'intenses négociations, le prévenu de 32 ans a plaidé coupable à des accusations de complot avec Claude Dorion Jr pour faire le trafic de stéroïdes, et de possession simple de cocaïne et de GHB.
Chaque jour de détention préventive comptera comme une journée et demie derrière les barreaux, a décidé le juge Richard Laflamme. M. Dorman est en détention préventive depuis un an, il lui reste donc neuf mois à purger à sa peine.
Le juge dit avoir pris en considération l'état de santé précaire du détenu en acceptant cette mesure. La fumée de cigarette omniprésente dans son aile de détention a considérablement affaibli le prévenu, qui souffre de sérieux problèmes d'asthme. L'accusé apparaissait d'ailleurs chétif lors de sa comparution.
La relation d'amitié qui prévalait entre les deux hommes a amené M. Dorman à devenir le responsable de la distribution de stéroïdes pour le compte de Claude Dorion, présumé numéro un du groupe arrêté en mai 2012 dans le cadre de l'opération Avalanche.
Il faut aujourd'hui parler au passé de la relation amicale entre les deux hommes. Selon plusieurs sources, de nombreux conflits internes ont éclaté ces derniers mois au sein du clan Dorion. M. Dorman a d'ailleurs été placé sous protection à la prison de Hull.
Claude Dorion Jr a beaucoup fait parler de lui lors des derniers mois, notamment en raison de son évasion de sa garde légale, à St-Jérôme, et de l'envoi à TVA d'une vidéo dans laquelle un policier de Gatineau recevrait une injection. Selon M. Dorion, il s'agirait de stéroïdes. Une enquête a été ouverte.
Selon le juge, Jason Dorman aurait «beaucoup de potentiel» pour refaire sa vie à sa sortie de prison, «à condition de régler ses problèmes de toxicomanie, (ce qui sera) toujours un combat». Une probation de deux ans et une interdiction à vie de posséder des armes s'ajoutent à la sentence.
L'accusé a remercié le juge «sur la facilitation de la preuve» avant de reprendre le chemin de la prison. Le magistrat a souligné le travail des deux parties
[Source: EBACHER, Louis-Denis, Le Droit, 08 Juin 2013, [en-ligne], http://www.lapresse.ca/le-droit/actualites/justice-et-faits-divers/201306/08/01-4659185-trafic-steroides-un-proche-de-la-presumee-tete-dirigeante-plaide-coupable.php, (Page consultée le 09 Juin 2013)]


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