jeudi 30 mai 2013

Frappe musclée [30.05.2013]

Publié le 30 mai 2013 à 07h05 | Mis à jour à 07h05
La SQ démantèle de deux réseaux de trafiquants de stupéfiants

Frappe musclée

À Dolbeau-Mistassini, deux résidences ont reçu la visite... ((Photo Louis Potvin))
À Dolbeau-Mistassini, deux résidences ont reçu la visite des policiers.
(PHOTO LOUIS POTVIN)

Le Quotidien
(Roberval) La Sûreté du Québec (SQ) a frappé un grand coup, hier, dans le cadre de l'opération Muscle, visant le démantèlement de deux réseaux de trafiquants de stupéfiants





Quatre résidences de Roberval et Dolbeau-Mistassini ont été la cible d'une vaste opération policière qui a mené à l'arrestation de dix personnes, dont l'homme fort Jacki Ouellet, 27 ans, de Dolbeau-Mistassini, soupçonné d'être la tête dirigeante de ces réseaux.
Vers 7 h 30, la SQ a fait irruption dans des résidences sur la rue des Ruisseaux et le boulevard Saint-Joseph à Roberval, ainsi que dans les rangs Saint-Joseph et Sainte-Marie à Dolbeau-Mistassini. L'implication d'une quarantaine de policiers de la SQ a été nécessaire au bon déroulement des différentes perquisitions.
Au cours de la journée, plus de 2000 comprimés de méthamphétamine, des stéroïdes et des produits anabolisants sous forme liquide, en comprimés et en poudre ont été saisis. La police a aussi mis la main sur des quantités de cannabis, de haschisch et de cocaïne.
« Les substances découvertes étaient destinées à différents endroits, notamment au Centre de détention de Roberval, ainsi que sur le territoire d'Obedjiwan », précise la porte-parole de la SQ, Hélène Nepton.
L'enquête réalisée au cours des derniers mois tend à démontrer que les trafiquants vendaient des stéroïdes, des produits anabolisants et de la méthamphétamine dans les MRC Maria-Chapdelaine et du Domaine-du-Roy. « Les deux réseaux opéraient ensemble. Selon nos informations, ils étaient établis dans ces secteurs depuis plusieurs mois. Leur clientèle était principalement composée de jeunes adultes. Aucun élément d'enquête ne nous mène vers des écoles », poursuit Mme Nepton.
Plus de détails dans la version papier du Quotidien//

Un père tue sa fille âgée de seulement 15 semaines en la forçant à lui faire une fellation

Un père tue sa fille âgée seulement de 15 semaines en la forçant à lui faire une fellation

Steven-Deuman
Âgée d’à peine 4 mois, un bébé succombe après avoir été contraint par son père de lui faire une fellation.
Steven Deuman ou l’ignominie humaine dans toute sa splendeur.
Une histoire des plus sordides : Evelynne, 15 semaines, décède étouffée après avoir été violée par voie buccale. Le coupable ? Son propre père.
Steven Deuman, 26 ans, habitant du Missouri,  a été reconnu coupable de meurtre mais a toujours nié les faits. La version qu’il délivre au juge est la suivante : il aurait couché sa fille avant d’aller se griller une cigarette à l’extérieur du mobil-home familial. A son retour, il l’aurait retrouvée inconsciente sur le sol, le nez en sang et un préservatif usagé dans la bouche.
Plutôt que d’avertir les secours, il aurait téléphoné à sa femme pour lui annoncer que leur fille s’était étranglée  « avec une capote ».
L’accusation a vite fait de récuser sa version des faits et les juges ont pris la décision de condamner le violeur infantile en moins d’une heure.
bébé deuman

Établissement provinciaux: Fini la cigarette en prison [

Établissements provinciaux

Fini la cigarette en prison

Première publication 23 mai 2013 à 17h22
Par Kate Tremblay TVA Nouvelles
Le centre de détention de Chicoutimi devenait, il y a un an, la première prison provinciale à interdire la cigarette à l'intérieur comme à l'extérieur de ses murs.
TVA Nouvelles a mis la main sur le compte-rendu final du projet-pilote instauré en juin 2012.
L'analyse positive des résultats a même convaincu le ministère de laSécurité publique d'interdire le tabac dans toutes les prisons de la province d'ici le printemps 2014.
«Habituellement, la clientèle collabore bien et se conforme aux règles qui sont propres à notre établissement», peut-on lire dans le bilan déposé le 10 janvier dernier.
Les personnes incarcérées à Chicoutimi sont prévenus, dès leur admission, qu'elles intègrent un environnement sans fumée.
«La clientèle a doublé presque partout en raison de la surpopulation, indique le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels, Stéphane Lemaire. Quand on sait que 80 % de cette clientèle-là fume, c'est évident que ça crée des problèmes de santé chez nos employés.»
«Quand on sait que 80 % de cette clientèle-là fume, c'est évident que ça crée des problèmes de santé chez nos employés.» -Stéphane Lemaire
Malgré l'interdiction, certains employés se sont plaints de la présence de fumée secondaire.
«Puisque la clientèle n'a pas choisi elle-même de cesser de fumer, certains prennent divers moyens pour fumer, peu importe le produit», note-t-on dans le rapport en donnant comme exemple, la tisane et le café.
Les détenus ont accès à des timbres de nicotine et peuvent compter sur le personnel infirmier de la prison pour les accompagner dans leur démarche, mais la majorité de la clientèle est en mesure de fonctionner sans aide spécialisée, selon le document.
Le ministère de la Sécurité publique refuse de divulguer les coûts engendrés par cette nouvelle réalité.
Vingt-six personnes avaient complété le programme anti-tabagique, sept mois après sa mise en application.

Une habitude difficile à enrayer

Le service de santé a dû forcer 36 prisonniers à cesser leur traitement parce qu'ils ne le respectaient pas.
Des activités pour aider les détenus à mieux occuper leur temps, comme des ateliers de zoothérapie, ont aussi été organisées et financées par le fond de soutien à la réinsertion sociale de l'établissement.
L'interdiction de fumer est en vigueur depuis déjà 5 ans dans les pénitenciers du pays.
«Les agents font des saisies dans les pénitenciers, mais au lieu de faire des saisies de drogues, ils font des saisies de tabac, explique Stéphane Lemaire. J'ai hâte qu'on nous donne le droit de le faire aussi dans les prisons provinciales.»
Le personnel carcéral revendique un environnement de travail sans fumée depuis 2007.
Le syndicat avait même entrepris des procédures judiciaires contre le ministère en déposant notamment des plaintes à la CSST.
L'implantation graduelle de l'interdiction de fumer débutera le mois prochain dans les établissements de Sept-Îles et Percé.

Lac Saint-Jean: Réseaux de traficants démentelés [29.05.2013]

Lac Saint-Jean

Réseaux de trafiquants démentelés

Première publication 29 mai 2013 à 10h10

Réseaux de trafiquants démentelés

Crédit photo : Archives Agence 
























































Agence QMI
La Sûreté du Québec (SQ) a démantelé deux réseaux de trafiquants de stéroïdes anabolisants dans la région du lac Saint-Jean, mercredi matin.
«Ces deux réseaux étaient interreliés», a affirmé Hélène Nepton, porte-parole de la SQ.
Trois perquisitions ont été menées à Dolbeau-Mistassini et Roberval et neuf suspects ont été arrêtés. Ils devraient face à des accusations de trafic et importation de stupéfiants.
L'Opération Muscle a permis de saisir 1000 comprimés d'amphétamine, ainsi que du cannabis et de la cocaïne.
Les suspects vendaient principalement des stéroïdes à des clients qui s'entraînent, a précisé Mme Nepton.
«Les saisies n'ont toutefois pas été faites dans des gymnases», a-t-elle précisé.
Environ 40 policiers ont été mobilisés pour cette rafle.





QMI

Le ménage avant le pénitencier [02.05.2013]

Publié le 02 mai 2013 à 09h24 | Mis à jour le 02 mai 2013 à 09h24

Le ménage avant le pénitencier

Nicolas Racine... (Photo archives Michel Tremblay)
Nicolas Racine
PHOTO ARCHIVES MICHEL TREMBLAY

SERGE LEMELIN
Le Quotidien
(CHICOUTIMI) La tête dirigeante d'une des deux cellules de distribution de la drogue démantelée par l'opération Insuline, Nicolas Racine, profite de sa peine principale de six ans de pénitencier pour régler une série de dossiers reliés à des trafics précédents.






Une peine de deux ans moins un jour de prison sera purgée de manière concurrente pour des événements survenus avant sa mise en accusation en décembre 2010.
La Sécurité publique de Saguenay lui reprochait d'avoir fait le trafic et été en possession de quantités appréciables de cocaïne, cannabis, résine de cannabis, champignons hallucinogènes et métamphétamines. Une première frappe avait eu lieu au moment où il participait à une transaction avec un revendeur, le 31 juillet 2010. La police a assisté à la transaction effectuée dans une automobile stationnée. Les deux hommes avaient de l'argent comptant sur eux et diverses drogues. Les policiers en ont profité pour obtenir des mandats de perquisition visant son automobile où ils ont découvert des quantités additionnelles de drogue pour une valeur de 25 000$. Une somme comptant de 10 120$ a été saisie ainsi que le véhicule de Racine. La police accepte de lui remettre 1000$ en monnaie et envoie le reste au Procureur général du Québec.
L'avocat du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Sébastien Vallée, ainsi que celui de la défense, Me Richard Gosselin, ont convenu de se rencontrer le 22 juillet pour argumenter sur la propriété du véhicule que la Couronne considère être un bien qui a servi à la commission d'un crime.
Autre frappe
Cinq mois après ce premier incident, en janvier 2011, Nicolas Racine a de nouveau été arrêté avec de la drogue et de l'argent. Il a été remis en liberté, puis a continué le commerce de la drogue sous l'oeil des enquêteurs d'Insuline.
Pendant que Racine était observé en train de trafiquer, il a convaincu une agente de probation de lui faire un excellent rapport présentenciel: homme réhabilité, travaillant, sobre, bonne famille, instruction et bonne éducation. Hier, la juge Micheline Paradis de la Cour du Québec relisait ce rapport à la lumière des événements d'Insuline et elle en a conclu que Racine avait manipulé l'agente.
La cerise sur le sundae est arrivée le matin du 5 décembre 2012 avec la mise en accusation de 21 coaccusés répartis en deux réseaux qui écoulaient chaque semaine une livre de cocaïne, cinq de marijuana et 10 000 comprimés de méthamphétamine. Le tiers de la vingtaine d'accusés est détenu préventivement en attente de procès. Deux des détenus ont fait appel de la décision devant la Cour supérieure qui a rejeté la première (de Juan Guillermo Gil Bastidas) et délibère sur la seconde (Frédéric Girard).
L'ensemble des accusés revient devant le tribunal en juin, mais aucun procès n'est encore annoncé.

Deux trafiquants sauvés par leur jargon indécodable [17.05.2013]

Publié le 17 mai 2013 à 09h39 | Mis à jour le 17 mai 2013 à 09h39

Deux trafiquants sauvés par leur jargon indécodable

L'incapacité du ministère public à traduire le jargon... (Patrick Woodbury, Archives LeDroit)
L'incapacité du ministère public à traduire le jargon de présumés trafiquants de cocaïne visés par une importante enquête remontant à 2008, en Outaouais et dans l'Est ontarien, fait partie des éléments retenus par une juge de la Cour du Québec pour acquitter certains d'entre eux.
PATRICK WOODBURY, ARCHIVES LEDROIT

L'incapacité du ministère public à traduire le jargon de présumés trafiquants de cocaïne visés par une importante enquête remontant à 2008, en Outaouais et dans l'Est ontarien, fait partie des éléments retenus par une juge de la Cour du Québec pour acquitter certains d'entre eux.






Une des dernières pages de l'opération Croisière a été tournée, jeudi, au palais de justice de Gatineau. La juge Nicole Gibeault a acquitté deux des quatre hommes qui faisaient toujours face à des accusations de complot et de trafic de cocaïne.
Sur les quatorze accusés de l'Outaouais, dix ont plaidé coupable et ont reçu leurs sentences en 2009. Au total, 51 personnes - incluant des suspects de Montréal et de l'est de l'Ontario - ont été arrêtées pour avoir trafiqué des dizaines de kilos de cocaïnes.
Il ne restait que Roméo Agostini, Jacques Bourgeois, Claude Laroche et Lionel Perrier sur le banc des accusés, hier, au palais de justice de Gatineau. Leurs avocats Christian Deslauriers, Jacques Belley, Richard Legendre et Francis Boulais se sont vus refuser des requêtes en délais déraisonnables, en non-lieu et sur la Charte des droits et libertés, au cours des derniers mois.
Jacques Bourgeois et Claude Laroche ont été acquittés de complot et de trafic de cocaïne. Roméo Agostini a été trouvé coupable des deux mêmes chefs. Lionel Perrier a été acquitté sur le chef de complot, mais ne s'en est pas sorti sur l'accusation de trafic.
Un doute raisonnable
Les centaines d'heures d'écoute électronique ont permis d'établir certains faits concernant le vaste réseau démantelé. Mais elles n'ont pas suffi à dépeindre hors de tout doute raisonnable que Claude Laroche en faisait partie.
Dans sa décision d'hier, la juge Gibeault a dit très bien savoir que les présumés trafiquants «utilisaient un langage» dans leurs conversations téléphoniques. Mais le ministère public n'a pas pu démontrer clairement ce que voulaient dire les suspects, dit-elle.
«On parle de sept ou huit conversations. On parle du 'cheval 18'. On sait bien que les accusés n'ont pas une écurie en commun. On peut dire ce que l'on veut dans les couloirs, mais au niveau du droit, ce langage doit m'être expliqué. La Couronne n'a pas présenté d'expert pour décoder ce langage et elle a admis ne pas pouvoir le faire.»
Un des membres du réseau déjà reconnu coupable, Gérard Rodier, a témoigné dans cette affaire. Lui non plus n'a pas traduit ce langage, a souligné la magistrate.
La juge a par ailleurs reconnu Roméo Agostini coupable de complot et de trafic de cocaïne. «Je n'ai aucun doute qu'il a donné, en janvier 2008, un sac plein de drogue à Gérard Rodier. M. Agostini a livré plusieurs kilos de cocaïne», a-t-elle tranché.
Lionel Perrier risque aussi la prison, puisqu'il a été trouvé coupable de trafic de cocaïne. «Je ne crois pas son témoignage sur l'ensemble de la preuve, ni sa défense d'alibi», a dit la juge Gibeault.
Le tribunal a finalement acquitté Jacques Bourgeois sur les deux mêmes chefs que ses coaccusés, se disant incapable de conclure hors de tout doute raisonnable qu'il était bel et bien impliqué dans le complot et le trafic de cocaïne organisé par le réseau.
En juillet 2009, Valentino «Nino» Pollastrini, une des têtes dirigeantes dans la région, a plaidé coupable à deux accusations le liant au crime organisé et à de l'argent obtenu par le biais du crime. Ce dernier tirait les ficelles de l'organisation. Il a écopé 40 mois de pénitencier. Il est récemment sorti de prison.

Importantes perquisitions au Lac-Saint-Jean [29.05.2013]

Publié le 29 mai 2013 à 08h58 | Mis à jour le 29 mai 2013 à 08h58

Importantes perquisitions au Lac-Saint-Jean

Perquisition au 784 rue Des Ruisseaux à Roberval... (Photo Isabelle Tremblay)
Perquisition au 784 rue Des Ruisseaux à Roberval
PHOTO ISABELLE TREMBLAY

(Roberval) La Sûreté du Québec procède au démantèlement de deux réseaux de trafiquants de méthamphétamine, stéroïdes et produits anabolisants depuis 7h30 ce matin.




Une quarantaine de policiers effectuent des perquisitions dans des résidences de la rue des Ruisseaux et du boulevard Saint-Joseph, à Roberval, ainsi que des rangs Saint-Joseph et Sainte-Marie, à Dolbeau-Mistassini.
Neuf personnes font l'objet de mandats d'arrestation. Des comparutions auront lieu au palais de justice de Roberval à 15h cet après-midi.

Condamné à 12 mois de prison [24.05.2013]

Publié le 24 mai 2013 à 09h12 | Mis à jour le 24 mai 2013 à 09h12

Condamné à 12 mois de prison

Le juge Pierre Lortie, de la Cour du Québec, a condamné jeudi matin un homme de... (Photo archives)



ANNE-SOPHIE GOBEILSTAGIAIRE
Le Quotidien
(CHICOUTIMI) Le juge Pierre Lortie, de la Cour du Québec, a condamné jeudi matin un homme de 41 ans à une peine de 12 mois d'emprisonnement pour des attouchements sur sa fille, âgée entre 12 et 13 ans au moment des faits.





Les attouchements reprochés au quadragénaire incluent des caresses aux seins, à la vulve et aux cuisses. Les gestes ont été répétés à une dizaine de reprises sur une période de plusieurs mois, de juin 2008 à novembre 2009. Par conséquent, les actes n'étaient pas spontanés ni isolés. Toutefois, l'homme ne perçoit pas la portée sexuelle de ses gestes, selon le juge.
La peine imposée par le juge Lortie prend en compte les circonstances atténuantes invoquées par la défense. Selon le rapport présentenciel, l'homme présente un très faible risque de récidive, n'a aucun antécédent judiciaire et a maintenu un lien avec sa fille durant les procédures, malgré les accusations. De plus, l'accusé a plaidé coupable dès le début, reconnaissant avoir posé les gestes énoncés par la plaignante.
Le juge Lortie souligne dans sa décision le caractère intrinsèquement violent de tout crime sexuel. Il affirme que l'accusé a été « opportuniste », et que ses gestes représentent un abus de confiance et d'autorité envers la victime. Le magistrat ajoute que l'accusé n'a entrepris aucune thérapie, et que rien ne permet de le déclarer réhabilité. D'autre part, le juge a aussi tenu compte de la démarche de pardon que la victime semble avoir entamée envers son père.
L'homme de 41 ans est interdit de communiquer avec la plaignante, aujourd'hui âgée de 16 ans, sauf selon les modalités établies par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
Pour l'instant, ses conversations téléphoniques avec la plaignante se déroulent sans su r veillance, et leu rs rencontres ont lieu en présence d'une tierce personne. L'homme devra se soumettre à une période de probation d'un an, sous des conditions à déterminer ultérieurement par la Couronne et la défense.
Dans cette affaire, la poursuite réclamait une peine d'emprisonnement de deux ans, et la défense, représentée par Me Julien Boulianne, demandait une peine de 90 jours discontinue, assortie de travaux communautaires et autres modalités.
Le juge Lortie s'est basé sur la jurisprudence pertinente au cas en question, qui comprenait des peines entre neuf mois et trois ans d'emprisonnement dans des affaires d'attouchements sur des mineurs de moins de 14 ans.

Les vandales connaîtront leur sort le 17 Juin [28.05.2013]

Publié le 28 mai 2013 à 00h34 | Mis à jour le 28 mai 2013 à 00h34
Incendie au Trou de la fée

Les vandales connaîtront leur sort le 17 juin

Philippe-Olivier Gagnon-Ouellet et Jonathan Doré devront attendre jusqu'au... (Courtoisie)
Philippe-Olivier Gagnon-Ouellet et Jonathan Doré devront attendre jusqu'au 17 juin pour connaître leur sentence.
COURTOISIE

MARC ST-HILAIRE
Le Quotidien
(Alma) En juin 2012, un incendie criminel détruisait le kiosque d'accueil du parc de la caverne du Trou de la fée. Près de deux ans plus tard, les vandales à l'origine de ce méfait sont sur le point de connaître leur sentence.





Jonathan Doré, David Pilote et Philippe-Olivier Gagnon-Ouellet étaient réunis lundi au Palais de justice d'Alma pour connaître leur sort. Les trois jeunes incendiaires devront toutefois patienter encore quelques semaines, soit jusqu'au 17 juin prochain.
Délai
Ce délai a été autorisé par la juge Micheline Paradis, qui a ainsi acquiescé à une demande du directeur de la Société récréotouristique de Desbiens, Gerry Desmeules. Compte tenu d'obligations professionnelles, ce dernier n'a pu témoigner des torts causés par l'incendie.
Rencontré sur place quelques instants avant qu'il quitte, Gerry Desmeules a rappelé que l'incendie a engendré des dépenses de 47 400 $ pour son organisation. Les assurances ont refusé d'indemniser la corporation.

Envoyé en thérapie à Trois-Rivières [28.05.2013]

Publié le 28 mai 2013 à 08h55 | Mis à jour le 28 mai 2013 à 08h55

Envoyé en thérapie à Trois-Rivières

Accusé de harcèlement criminel et de bris de conditions, le Robervalois... (Photo archives)

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ISABELLE TEMBLAY
Le Quotidien
(ROBERVAL) Accusé de harcèlement criminel et de bris de conditions, le Robervalois Jean-Philippe Lavoie prend la direction de la Maison Carignan de Trois-Rivières pour suivre une thérapie fermée.





Il passera les six prochains mois à cet endroit afin d'y être traité pour ses problèmes de consommation de drogue.
Lavoie a fait des pieds et des mains au cours des dernières semaines pour trouver un endroit qui accepterait de le prendre en charge. Plusieurs maisons de thérapie ont refusé de l'accueillir en raison de la médiatisation de sa récente arrestation.
Le juge Jean Hudon a accepté qu'il quitte la prison pour lui permettre d'intégrer la Maison Carignan. L'individu s'est vu imposer de nombreuses conditions. Son dossier sera de retour à la cour de Roberval le 19 septembre prochain, où un rapport d'évolution de la thérapie sera transmis au tribunal.
L'homme de 27 ans a été arrêté dernièrement par la Sûreté du Québec. Il est soupçonné d'avoir surveillé des enfants qui s'amusaient dehors, dont une petite fille de 8 ans. Les faits se seraient produits au début du mois.
Il se serait stationné à maintes reprises près de résidences du boulevard Marcotte et de la rue Rolland, ce qui a semé l'inquiétude chez des parents. Selon la SQ, cette situation aurait incité les plaignants qui connaissaient les antécédents judiciaires de l'homme à porter plainte. De son côté, Lavoie prétend qu'il se rendait à ces endroits pour d'autres raisons.