lundi 29 juin 2015

À un cheveu de la prison [25.06.2015]

Publié le 25 juin 2015 à 11h00 | Mis à jour le 25 juin 2015 à 11h00
Véronique Boies obtient la clémence du juge Larouche

À un cheveu de la prison

Véronique Boies, une jeune femme de 21 ans... ((Archives Le Quotidien))

Véronique Boies, une jeune femme de 21 ans de Saint-Honoré, s'est rendu compte que la justice ne lésine pas avec les manquements.
(ARCHIVES LE QUOTIDIEN)

STÉPHANE BÉGIN
Le Quotidien

Véronique Boies, une jeune femme de 21 ans de Saint-Honoré, s'est rendu compte que la justice ne lésine pas avec les manquements. Elle est passée près d'un séjour en prison pour ne pas avoir fait 50 heures de travaux communautaires.

Hier matin, la cliente de Me Gitane Smith est venue plaider coupable à un bris de condition. En juin 2014, elle avait été condamnée à des travaux communautaires qu'elle devait réaliser dans un délai de six mois.
Ce qu'elle n'a pas fait. Boies n'a même pas offert de collaboration à son agent de probation. Une ressource s'est même rendue chez elle pour lui offrir un transport pour réaliser des travaux communautaires. Rien n'y a fait. Aucune heure de réalisée.
Devant le juge Rosaire Larouche, de la Cour du Québec, Me Smith et Me Sébastien Vallée, de la Couronne, ont suggéré une sentence de 100 heures de travaux communautaires, soit le double de la peine rendue en juin 2014.
« Est-ce que j'ai bien compris que vous suggérez un mois de prison? », a fait valoir le magistrat.
Non, ont répliqué les avocats. Ils ont réitéré la suggestion commune de travaux communautaires.
« Le tribunal, ce n'est pas un jeu d'essais et d'erreurs. Ce que je comprends, c'est que l'accusée s'est foutue du système en se disant que si elle ne fait pas les travaux, elle en aurait juste un peu plus à faire. Moi, je croyais vraiment que l'on me suggérerait un mois de prison. Moi, je suis plus du genre à envoyer les gens par la porte de derrière, celle qui mène à la prison, que par la porte de sortie », a poursuivi le juge Larouche, qui a demandé à l'accusée de le convaincre du contraire.
La jeune femme a expliqué qu'elle n'avait pas d'endroit où demeurer à l'époque et qu'elle ne possédait pas de voiture. Elle a ajouté qu'elle a vécu une période de désorganisation et qu'elle consommait beaucoup.
Mais les choses ont changé depuis quelques mois. L'accusée ne consomme plus et a un pied à terre à Chicoutimi.
« Ce que j'ai fait en parlant de la prison, c'était pour vous faire réaliser l'importance d'une condamnation. Si, au tribunal de la jeunesse, les travaux communautaires ne sont pas une alternative à la détention, au tribunal des adultes, c'est autre chose. Si vous ne faites pas vos travaux, si vous manquez seulement 20 minutes ou que nous ne collaborez pas avec la probation, c'est l'emprisonnement qui pourrait vous attendre. Vous avez vraiment intérêt à faire vos travaux communautaires », a conclu le juge Larouche.
plus sévère
Dans un dossier de facultés affaiblies, le juge Larouche a refusé une suggestion commune pour une amende de 1300 $ à un retraité qui avait déjà fait l'objet d'une pareille infraction en 1993. Le taux d'alcool dans le sang dépassait les 200 milligrammes.
« Non, je viens de condamner une personne à cette amende pour un taux moins élevé. Vous pensiez ne pas vous faire prendre, car vous étiez dans un quartier résidentiel, pas très loin de chez vous. C'est là que les accidents arrivent. Ce sera 1800 $ d'amendes et une interdiction de conduire de 18 mois » », a précisé le juge.
(source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201506/24/01-4880662-a-un-cheveu-de-la-prison.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_justice-et-faits-divers_2045715_section_POS4)

Nouvelles accusations contre un ex-militaire [26.06.2015]

Publié le 25 juin 2015 à 11h54 | Mis à jour le 25 juin 2015 à 11h54
Crimes sexuels

Nouvelles accusations contre un ex-militaire

L'ex-militaire Martin Bourque fait face à 46 nouveaux... ((Archives Le Quotidien))

L'ex-militaire Martin Bourque fait face à 46 nouveaux chefs d'accusation.
(ARCHIVES LE QUOTIDIEN)

STÉPHANE BÉGIN
Le Quotidien

Fraîchement sorti de prison en février dernier, l'ex-militaire Martin Bourque n'aura pas tardé à se remettre à l'oeuvre pour de nouveaux crimes à caractère sexuel auprès de personnes mineures. Il aurait fait 13 nouvelles victimes de leurres informatiques. Il aurait tenté jusqu'à aujourd'hui d'avoir des contacts sexuels avec 14 victimes.

L'individu de 37 ans, de Jonquière, demeure donc incarcéré à la suite du dépôt de 46 nouveaux chefs d'accusation, qui s'ajoutent aux trois premiers chefs déposés il y a environ deux semaines. Et il est probable que d'autres accusations puissent être déposées contre lui au cours des semaines à  venir.
Ce matin, Me Nicole Ouellet, de la Couronne, s'est objectée  à la remise en liberté de Bourque, qui devait subir son enquête caution.
« Les événements reprochés se sont produits en avril. Il venait de sortir de prison en février (sentence de 30 mois pour leurres informatiques). Cette fois-ci, il a fait 13 victimes d'âge mineur », a mentionné Me Ouellet.
« Ce sont des victimes différentes des premières accusations. Les infractions de leurres informatiques font voir que l'accusé voulait des photos, des contacts ou des relations sexuelles avec les victimes », ajoute l'avocate de la Couronne.
Les 31 bris de condition sont en lien avec les ordonnances de la Cour. Il lui était interdit d'avoir des contacts avec des gens de moins de 16 ans.
Le dossier de Bourque doit revenir en cour le 2 juillet, mais l'accusé n'aura pas à être présent. Les parties pourront fixer une date pour la suite des procédures.
Mais il pourrait aussi y avoir de nouvelles accusations déposées contre lui, car l'enquête policière n'est pas terminée.
(source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/201506/25/01-4880847-nouvelles-accusations-contre-un-ex-militaire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_justice-et-faits-divers_2045715_section_POS3)

André Simard aura une enquête préliminaire [26.06.2015]

Publié le 26 juin 2015 à 05h15 | Mis à jour le 26 juin 2015 à 05h15
L'ex-policier accusé d'entrave

André Simard aura une enquête préliminaire

André Simard subira son enquête préliminaire le 30... ((Photo Le Quotidien, Michel Tremblay))

André Simard subira son enquête préliminaire le 30 octobre dans une affaire d'entrave au travail des policiers.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY)

STÉPHANE BÉGIN
Le Quotidien

L'ex-policier André Simard aura droit, le 30 octobre, à une enquête préliminaire dans une affaire d'entrave au travail des policiers.

Hier matin, Me Dominic Bouchard, avocat en défense, a demandé la tenue de ce processus judiciaire afin de faire toute la lumière sur l'accusation déposée contre son client.
Même s'il n'a pas voulu entrer dans les détails de la preuve déposée contre son client, Me Bouchard demeure convaincu que les éléments retenus ne justifieront pas un procès.
«Nous allons contester le renvoi, car la preuve n'est pas suffisante pour autoriser un procès», soutient-il.
Il faut se souvenir que l'ancien agent de la Sécurité publique de Saguenay a été reconnu coupable de cinq chefs d'agressions sexuelles et de cinq chefs de trafic de haschisch. Il a été condamné à une sentence de deux ans moins un jour en société. Le verdict et la peine ont été portés en appel.
De plus, Simard a subi un procès récemment pour une affaire de bris d'engagement survenu en janvier 2011. La présence devant un juge de la Cour du Québec visait à démontrer le manque de crédibilité de l'enquêteur de la Sûreté du Québec, Patrick Tremblay.
Ce dernier avait été plutôt vague dans ses réponses lors d'un contre-interrogatoire.
En obtenant gain de cause dans ce procès, la défense pourrait avoir des munitions supplémentaires dans la contestation à la Cour d'appel, étant donné que c'est l'enquêteur Tremblay qui a mené le dossier des agressions sexuelles et du trafic de stupéfiants contre Simard.
(source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201506/25/01-4880956-andre-simard-aura-une-enquete-preliminaire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_justice-et-faits-divers_2045715_section_POS2)

Il se barricade puis se rend [28.06.2015]

Publié le 28 juin 2015 à 15h57 | Mis à jour le 28 juin 2015 à 15h57
Recherché par le (SPVM)

Il se barricade puis se rend

Vers 12h30, l'homme a finalement émergé de l'appartement,... ((Photo Le Quotidien-Rocket Lavoie))
Vers 12h30, l'homme a finalement émergé de l'appartement, situé à l'étage de l'immeuble. Il s'est plié aux demandes des agents de la paix, qui l'ont sommé de descendre l'escalier à reculons, les mains sur la tête.
(PHOTO LE QUOTIDIEN-ROCKET LAVOIE)

MÉLYSSA GAGNON
Le Quotidien

Un homme d'une quarantaine d'années a tenu les policiers de la Sécurité publique de Saguenay (SPS) en haleine pendant près de quatre heures, hier, après s'être barricadé à l'intérieur de son logement du 1295 avenue du Port, à La Baie, en compagnie d'un ami. L'individu était recherché par le Service de police de la ville Montréal (SPVM) et était considéré comme dangereux. Les forces de l'ordre le croyaient armé.

Tout a débuté vendredi, alors que les agents de la paix se sont rendus à l'appartement après avoir reçu une plainte de vol. Le locataire a fourni une fausse identité aux policiers. Ceux-ci sont retournés sur les lieux vers 8h30 samedi parce qu'ils trouvaient que l'individu en question ressemblait à un homme recherché dans la région de Montréal. Le suspect, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrestation, a nié être l'individu en question, avant de se barricader à l'intérieur du logement.
«Nous avons immédiatement avisé la Sûreté du Québec, comme on doit le faire dans de telles circonstances, et nous avons formé un périmètre de sécurité autour. Au début, il y avait trois personnes à l'intérieur, dont la copine de l'homme, qui a finalement pu quitter les lieux. Personne ne pouvait nous confirmer s'il y avait des armes ou pas à l'intérieur», a expliqué Steeve Gilbert, capitaine à la SPS, au terme de l'opération policière.
L'individu aurait d'abord tenté de s'enfuir par une fenêtre en utilisant des draps. Mais l'arrivée d'une dizaine de policiers munis de pistolets et de vestes pare-balles autour de l'immeuble de quatre logements a coupé court à sa tentative d'évasion. Deux enquêteurs négociateurs ont été déployés sur les lieux et le poste de commandement mobile de la SPS était aussi sur place. À plusieurs reprises, l'homme a demandé à voir son amie de coeur. Elle avait tenté de regagner l'appartement plus tôt, mais les policiers l'en avaient empêchée. Elle est devenue un élément central de la négociation, puisque le locataire a accepté de se rendre à condition de pouvoir la voir à distance et lui parler par téléphone.
Vers 12h30, l'homme a finalement émergé de l'appartement, situé à l'étage de l'immeuble. Il s'est plié aux demandes des agents de la paix, qui l'ont sommé de descendre l'escalier à reculons, les mains sur la tête. Il s'est ensuite allongé par terre, avant d'être menotté puis conduit dans une autopatrouille. Son ami a reçu le même traitement quelques minutes plus tard. Après vérification de son identité, il a toutefois été relâché par les policiers, qui ne détenaient aucun mandat contre lui. Les agents ont fouillé l'appartement et n'ont trouvé aucune arme.
(source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201506/28/01-4881523-il-se-barricade-puis-se-rend.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_justice-et-faits-divers_2045715_section_POS1)

Prêtre agressé en pleine messe [29.06.2015]

Publié le 29 juin 2015 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Cathédrale de Chicoutimi

Prêtre agressé en pleine messe

Le prêtre qui célébrait la messe dominicale à... ((Photo Le Quotidien, Marianne L. St-Gelais))

Le prêtre qui célébrait la messe dominicale à la cathédrale de Chicoutimi, hier, a été agressé physiquement en pleine célébration.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, MARIANNE L. ST-GELAIS)


Le prêtre qui célébrait la messe dominicale à la cathédrale de Chicoutimi, hier, a été agressé physiquement en pleine célébration. Un individu qui hurlait s'est rendu dans le choeur de la cathédrale et a tiré sur l'étole du prêtre. Ce sont des paroissiens qui ont réussi à maîtriser l'homme avant que les policiers arrivent.

L'abbé Gaston Boulianne se préparait pour la consécration. Tout s'était déroulé rondement jusque-là. Quelque 150 fidèles étaient présents. Puis, un homme s'est rendu jusqu'à l'abbé en criant.
«Je ne pouvais pas croire que j'étais à Chicoutimi, affirme la paroissienne Ginette Tremblay. Nous n'entendions pas bien, mais on m'a dit qu'il a crié ''Donne-moi ton étole, je vais la faire, la consécration''. Il était plus grand que le prêtre. (...) Évidemment, avec tout ce que je lis dans les journaux, j'ai pensé que c'était un acte terroriste. On y a tous pensé. Plusieurs personnes se sont même sauvées!», affirme Ginette Tremblay.
L'appel au 9-1-1 a été logé à 10h20.
«L'individu s'est approché de l'autel et a tiré sur la soutane du prêtre, explique le lieutenant-responsable de la Sécurité publique de Saguenay, Dominic Larouche. Pour l'instant, la drogue ne semble pas être en cause, mais on parle peut-être de quelqu'un ayant un état mental perturbé. Il est âgé entre 30 et 40 ans, mais il n'a pas encore été identifié puisqu'il n'a pas de pièce d'identité sur lui.»
L'homme sera accusé d'avoir commis des voies de fait à l'endroit d'un ministre du culte.
«Il était en détresse et gesticulait beaucoup, soutient le paroissien Paul-Armand Girard. Le prêtre a été pris au dépourvu, abasourdi. C'est la première fois que je vois ça.»
Sécurité
Le prêtre-modérateur de l'unité pastorale de Chicoutimi-Laterrière, dont fait partie la paroisse Saint-François-Xavier, Jean Gagné, ne croit pas qu'il sera nécessaire d'augmenter les mesures de sécurité autour de la cathédrale.
«Il faut voir cela comme un événement isolé. Nous sommes au centre-ville. Des gens avec des problèmes de consommation et de santé mentale, il y en a, explique M. Gagné. Nous ne sommes donc pas étonnés que des événements comme celui-ci arrivent, même si on ne les souhaite pas. On ne pense vraiment pas à mettre des mesures de sécurité. Nous n'avons pas l'intention d'aller en ce sens.»
M. Gagné a parlé à l'abbé Boulianne en après-midi, hier.
«Je considère qu'il va bien dans les circonstances. Il s'est reposé. Il ne semblait pas connaître l'individu. L'abbé Boulianne officie régulièrement à la cathédrale. Il fait partie de mon équipe. Cette situation aurait pu arriver à un autre.»
(source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201506/28/01-4881577-pretre-agresse-en-pleine-messe.php)

dimanche 14 juin 2015

L'agresseur rentrait des clous dans les organes de ses victimes [10.06.2015]

Six ans d'emprisonnement
L'agresseur rentrait des clous dans les organes de ses victimes

TVA Nouvelles
À Saguenay, un agresseur a écopé six ans de prison pour descrimes particulièrement sordides, commis dans les années 60.
Jean-Louis Savard insérait des clous, crayons, tournevis, dans les organes génitaux de ses neveux et une nièce qu'il agressait, après les avoir attachés dans certains cas.
Savard profitait du fait qu'il les gardait à l'occasion pour commettre ces horribles gestes.
Au palais de justice de Saguenay, le juge Boudreault a tenu compte du caractère violent et prémédité des crimes pour imposer la sentence pour attentat à la pudeur et grossière indécence.
Quatre des cinq victimes toujours vivantes l'ont dénoncé publiquement. Elles avaient de 8 à 13 ans, au moment des agressions.
Deux des victimes et leur soeur s'était confiés à sa mère et à sa grand-mère, qui ne les avait pas crus.
Un des neveux de Savard, Conrad Desbiens, a attendu le décès de sa mère pour porter plainte, en 2008.
Conrad Desbiens au tribunal (Capture d'écran de TVA nouvelles)
«Ce matin on s'est parlé un peu, j'avais les larmes aux yeux. Mais là, je n'aurai pas les larmes aux yeux...C'est un bourreau! Quand t'es rendu que tu rentres des outils dans les parties génitales... c'est un bourreau!» a dit l'homme, ému, à la sortie du tribunal.
Conrad Desbiens souhaite désormais venir en aide à d'autres personnes qui auraient vécu des drames semblables dans les grandes familles du passé.
La défense avait suggéré deux ans moins un jour, disant que Savard, qui habite Baie-Comeau, mène une vie irréprochable, et qu'il avait été lui-même victime d'abus sexuels au sein de sa famille de 26 enfants.
Elle entend porter la sentence en appel. Jean-Louis Savard pourrait être libéré prochainement  en attendant la suite des procédures.
-Avec la collaboration de Jean Houle
(Source: http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/saguenay/archives/2015/06/20150610-144306.html)

Un accusé de fraude disparu dans la nature [11.06.2015]

Saguenay

Un accusé de fraude disparu dans la nature


Un accusé de fraude disparu dans la nature
Crédit photo: TVA nouvelles


TVA Nouvelles
L'ancien trésorier du syndicat des installations portuaires de Rio Tinto à La Baie, condamné à 30 mois de pénitencier pour fraude, est introuvable. Daniel Wellman n'a pas donné signe de vie à son avocat depuis qu'il profite d'une libération conditionnelle.
Il doit pourtant subir son procès au civil en novembre prochain alors que le syndicat lui réclame plus de 400 000 dollars.
Daniel Wellman a écopé en octobre 2013 de deux ans et demi de pénitencier pour avoir fraudé ses anciens collègues de travail pour près de 900 000 dollars. L'ex-trésorier du syndicat des installations portuaires de Rio Tinto à La Baie a pu profiter d'une semi-liberté après 13 mois d'emprisonnement.
Son avocat a perdu sa trace depuis. Il a tenté d'obtenir sa nouvelle adresse auprès du pénitencier où il séjournait et la commission des libérations conditionnelles, mais sans succès.
Le joueur compulsif se servait de la carte de crédit du syndicat pour assouvir sa dépendance. Ses gains lui ont permis de rembourser 400 des 900 000 dollars.
Son avocat a entrepris des procédures pour se retirer du dossier.
«Il y a eu une publication dans le journal le 31 mai dernier. Monsieur a 30 jours pour aller chercher la requête pour signifier que je me retirais du dossier», explique son avocat, Régis Gaudreault.
Les procureurs du syndicat sont aussi à sa recherche. Depuis le congédiement de Wellman, le syndicat a tiré des leçons et se protège mieux.

(Source: http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/saguenay/archives/2015/06/20150611-221000.html)

Un accident fait un blessé grave à Chicoutimi [13.06.2015]

Un accident fait un blessé grave à Chicoutimi

Mykael Laroche réclame le pénitencier [09.06.2015]

Publié le 09 juin 2015 à 10h00 | Mis à jour le 09 juin 2015 à 10h00

Mykael Laroche réclame le pénitencier

Mykaël Laroche a demandé au juge Jean Hudon... ((Photo Le Quotidien, Jeannot Lévesque))
Mykaël Laroche a demandé au juge Jean Hudon de lui donner une peine fédérale afin de bénéficier des programmes de réhabilitation.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, JEANNOT LÉVESQUE)

STÉPHANE BÉGIN
Le Quotidien

Il est plutôt inusité de voir un accusé demander une peine de prison fédérale (plus de deux ans) alors que les crimes qu'il a commis lui vaudraient habituellement quelques mois de moins à l'ombre.

C'est pourtant ce qui est arrivé au Baieriverain Mykael Laroche. L'homme de 21 ans se retrouve au pénitencier avec une sentence de 25 mois et 16 jours. À compter d'aujourd'hui, il lui reste deux ans et un jour à faire derrière les barreaux.
Le 24 avril dernier, Laroche, qui était sorti de prison en janvier, communique avec sa conjointe pour lui faire part que les choses ne vont pas très bien.
Celle-ci quitte son emploi et retrouve son amoureux. Une querelle éclate. Le couple se retrouve à l'extérieur de la résidence et la chicane se poursuit.
La dame est bousculée et prise par le bras. Elle a beau crier, personne ne lui vient en aide à proximité de la bibliothèque de Jonquière.
L'accusé l'amène de force sur le site de place Nikitoutagan et la bouscule encore. Des jeunes filles sur place veulent s'en mêler, mais la victime leur dit de ne pas s'approcher, que Laroche est agressif et violent et qu'il est en possession d'un couteau. Le client de Me Alexandre Florent en profite pour menacer l'une des intervenantes en lui disant qu'il était pour revenir la poignarder.
Malgré tout, elles font fuir l'accusé. À l'arrivée des policiers, Laroche revient sur place et fait comme si rien ne s'était passé, jusqu'à son arrestation.
Hier matin, il a réglé ses dossiers en enregistrant des plaidoyers de culpabilité. Il veut aller en prison pour plus de deux ans.
«Je préférerais aller au pénitencier plutôt que dans une prison provinciale. Au fédéral, ils ont des programmes qui pourront m'aider à venir à bout de mon agressivité, de ma violence et de mon problème d'alcool», a raconté Laroche au juge Jean Hudon, de la Cour du Québec.
«Cette demande, je la fais de plein gré et je sais à quoi m'attendre», a mentionné le jeune homme de 21 ans au juge. Ce dernier a accepté la demande de Laroche en raison de ses antécédents judiciaires en matière de violence.
«Vous m'avez convaincu, car si vous partiez de zéro, vous ne seriez pas allé au pénitencier. Des thérapies, il y en a en dehors de la prison et vous auriez pu en suivre ailleurs. J'espère seulement que les bottines vont suivre les babines dans votre cas», a conclu le magistrat avant de retourner Laroche en prison.
(Source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201506/08/01-4876370-mykael-laroche-reclame-le-penitencier.php)

Chez l'agent de probation avec du cannabis [10.06.2015]

Publié le 10 juin 2015 à 05h45 | Mis à jour le 10 juin 2015 à 05h45
Stéphane Roy en prison

Chez l'agent de probation avec du cannabis


Me Charles Cantin a tenté de convaincre le... ((Photo Le Quotidien, Jeannot Lévesque))
Me Charles Cantin a tenté de convaincre le juge de ne pas retourner son client, Stéphane Roy, en prison.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, JEANNOT LÉVESQUE)

STÉPHANE BÉGIN
Le Quotidien

Le Jonquiérois Stéphane Roy a vu sa peine en société révoquée par le juge Pierre-Laurent Rousseau, de la Cour du Québec, pour avoir eu de la drogue en sa possession au bureau de son... agent de probation.

Criminel notoire depuis son passage à l'âge adulte, Roy avait obtenu un sursis de sentence en janvier dernier. Il devait notamment réaliser 100 heures de travaux communautaires, garder la paix et ne pas consommer notamment. Et on lui avait prescrit un suivi probatoire.
Mais le 3 juin, il s'est présenté au bureau de son agent de probation. En sortant les clefs de sa poche, un sachet de cannabis est tombé au sol.
L'agente de probation a rédigé un constat.
Comme si ce n'était pas suffisant, Roy a commis un autre bris de probation en ne répondant pas à l'appel de son agente de probation le 8 juin.
Devant le magistrat, le client de Me Charles Cantin a dit être écoeuré d'être seul et isolé et qu'il aimerait bien retrouver ses amis en prison.
Mais quelques instants plus tard, il a dit ne plus vouloir retourner derrière les barreaux, lui qui y a passé la majeure partie de sa vie adulte.
«Je suis à boutte. Je suis en maudit contre moi, car je ne cesse de faire des niaiseries. J'essaie de m'améliorer. J'ai arrêté la cocaïne et je ne vole plus, mais j'avoue que c'est difficile de vivre dehors, étant donné que j'ai passé une partie de ma vie en dedans. Je ne veux pas y retourner», a expliqué Roy.
Me Cantin a bien tenté de convaincre le magistrat de ne pas retourner son client en prison.
«Si vous saviez d'où cet homme part, vous verriez qu'il a fait de gros efforts pour s'améliorer.»
Le juge Rousseau a convenu que l'individu avait fait des efforts louables au fil des années. Mais il a de la difficulté à lui pardonner le fait qu'il se soit présenté au bureau de son agent de probation avec un sac de stupéfiants.
«L'agente de probation suggère la révocation de la liberté de M. Roy et c'est ce que je vais prendre comme décision. Il reste un peu plus d'un mois à faire et je révoque donc sa liberté», a conclu le juge Rousseau.
(Source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201506/09/01-4876702-chez-lagent-de-probation-avec-du-cannabis.php)

La crédibilité du témoin questionnée [10.06.2015]

Publié le 10 juin 2015 à 11h00 | Mis à jour le 10 juin 2015 à 11h00
Procès d'André Simard pour bris d'engagement

La crédibilité du témoin questionnée

André Simard souhaite un acquittement dans son dossier... ((Photo Le Quotidien, Michel Tremblay))
André Simard souhaite un acquittement dans son dossier de bris d'engagement afin d'avoir des arguments supplémentaires en Cour d'appel du Québec.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY)

STÉPHANE BÉGIN
Le Quotidien

En tenant son procès pour un bris d'engagement en janvier 2011, l'ex-policier de Saguenay, André Simard, cherche à démontrer le manque de crédibilité de l'enquêteur de la Sûreté du Québec, Patrick Tremblay.

La stratégie est évidente. La défense pourrait ainsi avoir des arguments supplémentaires afin d'ouvrir la porte pour contester les verdicts de culpabilité d'agressions sexuelles et de trafic de haschisch en Cour d'appel du Québec.
Il faut se souvenir que l'ancien agent de la Sécurité publique de Saguenay a été reconnu coupable de cinq chefs d'agression sexuelle et de cinq chefs de trafic de haschisch. Les événements s'étaient passés chez lui et sur son ponton.
Après un procès de quelques jours, le juge Rosaire Larouche l'avait condamné à une peine de deux ans moins un jour de prison en société. Simard a toujours prétendu que les filles avec qui il a couché étaient consentantes et qu'il n'y a donc pas eu d'agressions sexuelles.
Le verdict et la sentence ont été portés en appel.
Si un bris d'engagement se règle dans un ensemble de dossiers, l'avocat en défense, Me Dominic Bouchard, tient tout de même le procès de son client, car il demeure convaincu que son client est innocent. Il entend le démontrer par le biais du manque de crédibilité de l'enquêteur Tremblay et de ses nombreuses contradictions.
Lors de la première portion du procès sur le bris d'engagement, Me Bouchard avait demandé, un peu au hasard, si l'enquêteur se souvenait d'avoir parlé de Gladu et d'Éric Deladurantaye lors de l'interrogatoire de Simard.
L'enquêteur avait répondu: «Du tout.»
C'est à partir de là que la défense a entrepris de s'interroger sur la crédibilité de l'enquêteur principal au dossier de Simard.
Il a rafraîchi la mémoire de l'enquêteur en lui faisant réécouter la vidéo de l'interrogatoire. Il démontre que l'enquêteur a parlé des individus durant une quinzaine de minutes.
«J'ai dit que je ne m'en souvenais pas. Mais après avoir revu la vidéo, oui je me souviens d'avoir nommé ces noms durant l'interrogatoire», a raconté l'enquêteur.
Mais tout ça n'a pas convaincu le criminaliste.
«Lorsqu'il dit ne pas s'en souvenir, je n'y crois pas. Il était l'enquêteur principal au dossier de M. Simard et il sait très bien qui sont ces gens. Je demande l'autorisation de déposer la vidéo afin que le tribunal m'accorde le droit de pouvoir contre-interroger le témoin», a mentionné Me Bouchard.
Le juge Jean Hudon a accepté de prendre la requête en délibéré. Il prendra le temps d'écouter l'interrogatoire pour pouvoir ainsi se faire une idée sur la requête de la défense. Une décision sera rendue le 16 septembre.
(Source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201506/09/01-4876704-la-credibilite-du-temoin-questionnee.php)

La cour confisque le bar La Jungle [11.06.2015]

Publié le 11 juin 2015 à 06h45 | Mis à jour le 11 juin 2015 à 06h45
Considéré comme bien infractionnel

La Cour confisque le bar La Jungle

La Cour confisque le bar La Jungle de... ((Archives))
La Cour confisque le bar La Jungle de Roberval, propriété du trafiquant de drogue Mario Paré, ainsi que l'argent provenant de la vente de trois véhicules.
(ARCHIVES)

Louis potvin (le quotidien)

La Cour confisque le bar La Jungle de Roberval, propriété du trafiquant de drogue Mario Paré, ainsi que l'argent provenant de la vente de trois véhicules.

C'est la décision qu'a rendue la juge Micheline Paradis, hier, au Palais de justice de Roberval. Elle a considéré que le bar La Jungle était un bien infractionnel au sens de la loi parce qu'on y entreposait et y faisait du trafic de stupéfiants. De plus, une importante quantité de drogue (35 grammes de cocaïne, 37 grammes de haschisch et des méthamphétamines) a été retrouvée dans l'établissement du boulevard Saint-Joseph lors de l'opération Intérim le 17 janvier 2012. Le tribunal avait déjà fait une requête pour confisquer le bar et les voitures, mais elle avait été contestée par Paré.
L'immeuble, payé 200 000$ par Mario Paré, est évalué à 135 000$. Il est cédé au Procureur général du Québec qui pourra en disposer par la suite selon les règles en vigueur.
Rappelons que Mario Paré a plaidé coupable à des accusations de trafic de stupéfiants et qu'il a écopé d'une peine de sept ans et demi de pénitencier.
Outre le bar, la juge Paradis a ordonné qu'une somme de 27 230$ soit aussi remise au Procureur général du Québec. Les trois véhicules appartenant à Mario Paré ont eux aussi été jugés comme biens infractionnels. Une Corvette 2004, une camionnette Tundra 2002 et Chrysler Sebring 2004 ont été vendus en juillet 2012.
(Source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201506/10/01-4877003-la-cour-confisque-le-bar-la-jungle.php)

Larry Savard acquitté [12.06.2015]

Publié le 12 juin 2015 à 05h05 | Mis à jour le 12 juin 2015 à 05h05
Tentative de meurtre et voies de fait

Larry Savard acquitté

Larry Savard, l'un des invididus impliqués dans l'agression... ((Archives Le Quotidien))

Larry Savard, l'un des invididus impliqués dans l'agression survenue lors d'une transaction de drogue ayant mal tourné le 25 octobre 2011, au Motel Richelieu, a été acquitté des accusations de tentative de meurtre et voies de fait avec lésions portées contre lui.
(ARCHIVES LE QUOTIDIEN)

DENIS VILLENEUVE (LE quotidien)

Larry Savard, l'un des invididus impliqués dans l'agression survenue lors d'une transaction de drogue ayant mal tourné le 25 octobre 2011, au Motel Richelieu, a été acquitté des accusations de tentative de meurtre et voies de fait avec lésions portées contre lui. Lors de ces événements, Maxime Dallaire-Gobeil avait trouvé la mort.
L'acquittement a été prononcé en fin d'après-midi par le juge Jean Hudon à défaut pour le témoin principal dans cette affaire, Stéphane Poitras, d'avoir pu identifier son présumé assaillant.
Interrogé par la couronne, représentée par Me Claudine Roy, Poitras, 37 ans, un homme au lourd passé judiciaire, qui avait une dette de drogue de 12 000$, a raconté comment, le 25 octobre 2011, il a été recruté pour effectuer une «job» sensée le libérer de sa dette. Un groupe de huit individus ayant à leur tête Dominic Paquet est réuni à Place du Royaume et se déplacent par la suite à bord de trois véhicules au Motel Richelieu afin d'intervenir dans une transaction de drogues impliquant Savard et Marcel Rousseau. Une chambre voisine de Savard et Rousseau est louée et le groupe se place en attente du signal d'attaque comme l'ont révélé les preuves dans les autres procès impliquant les autres individus.
Lors de l'attaque, Poitras, dont le rôle est de servir de backup en cas de grabuge, constate que l'invasion du groupe de huit cagoulés dans l'autre chambre tourne immédiatement à la bagarre. Des coups de manches de hache sont échangés et la violence rend la chambre sens dessus dessous. «J'ai entendu crier le mot «couteau». Tout le monde s'est tassé et je me suis retrouvé tout seul dans la chambre avec deux autres personnes inconnues. C'étaient les personnes qui avaient la drogue qu'on devait voler», témoigne Poitras.
Il a raconté comment, en voulant tenter de sortir Dallaire-Gobeil, très mal en point, il a été assailli à coups de couteau à la cervicale 2 du côté gauche. Selon lui, à ce moment, il a senti son corps «reseté» comme un moteur électrique et est demeuré paralysé, allongé sur le sol, tout en entendant un individu gémir à l'extérieur du motel. D'autres coups de couteau lui ont été assénés à la tête et au bas du corps ainsi qu'au tronc protégé par un gilet pare-balles.
Lors de son témoignage, Poitras a affirmé avoir identifié son assaillant en visionnant dix photographies soumises par la police tout en affirmant avoir appris le nom de ce présumé assaillant par la voie des journaux.
À deux reprises, lors de l'interrogatoire alors qu'il était sous serment, Me Roy a demandé à Poitras s'il pouvait identifier cette personne présente dans la salle d'audience.
Face aux réponses négatives, le juge Hudon a informé l'avocat de la défense, Me Sébastien St-Laurent, qu'il n'avait d'autres choix que d'acquitter son client. Me St-Laurent allait déposer une requête en non-lieu.
Lors d'une courte entrevue, Me Claudine Roy a déclaré qu'elle n'est guère surprise du prononcé d'acquittement à partir du moment où la victime ne voulait pas identifier son assaillant.
Soulignons que Poitras, qui bénéficiait d'une libération conditionnelle, à la suite d'une condamnation de 42 mois de prison pour avoir été reconnu coupable de voies de fait armé, voies de fait graves, complot et trafic, est de retour derrière les barreaux depuis quelques jours pour avoir contrevenu à ses conditions de libération.
(Source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201506/11/01-4877350-larry-savard-acquitte.php)

mercredi 3 juin 2015

15 mois pour avoir assommé son collègue [02.06.2015]

Publié le 02 juin 2015 à 11h00 | Mis à jour le 02 juin 2015 à 11h00

15 mois pour avoir assommé son collègue

André Brassard-Gravel ne devrait pas revoir le soleil... ((Photo Le Quotidien, Jeannot Lévesque))

André Brassard-Gravel ne devrait pas revoir le soleil avant plusieurs mois.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, JEANNOT LÉVESQUE)

STÉPHANE BÉGIN
Le Quotidien

Le Jonquiérois André Brassard-Gravel passera 15 mois à l'ombre pour avoir frappé, par-derrière, son confrère de travail aux Jardins du Saguenay et pour voies de fait sur son ex-conjointe.

Le 6 octobre 2014, l'accusé se trouve sur son quart de travail. Pour une raison quelconque, il assène un violent coup à la tête de la victime, qui s'effondre au sol.
Ce qui n'a pas aidé la cause de l'homme de 46 ans, c'est qu'à la suite du coup, il a continué son boulot comme s'il ne s'était rien produit. Il pousse même plus loin, en soulevant la tête de sa victime et la rejette par terre, son crâne heurtant le plancher.
Ne sachant pas que la scène est filmée par des caméras de surveillance de l'entreprise, Brassard-Gravel fait même une fausse déclaration aux policiers, disant ne pas savoir ce qui s'était passé.
La victime dans cette affaire dit avoir de la difficulté à faire confiance aux gens, a encore mal à la tête en raison du traumatisme craniocérébral subi lors de l'attaque et ressent des douleurs au fessier.
De son côté, Brassard-Gravel, durant les procédures, avait défendu son geste en affirmant que la victime tenait des propos laissant voir qu'il avait des relations intimes avec la fille de l'accusé et avec sa conjointe. La victime aurait même insulté à plusieurs reprises Brassard-Gravel, ce qui l'a amené à le frapper.
Dans sa décision de 10 pages, le juge Richard P. Daoust, de la Cour du Québec, tranche entre les suggestions de peine de la Couronne (30 mois) et de la défense (4 mois) en le condamnant à 15 mois de prison.
Il impose une année d'emprisonnement pour l'attaque aux Jardins du Saguenay et oblige Brassard-Gravel à fournir un prélèvement d'échantillons d'ADN et lui interdit d'avoir des armes à feu.
Le juge Daoust a retenu comme facteurs aggravants les accusations de violence et qu'il se trouvait dans une peine en collectivité au moment de la deuxième agression, sans oublier ses antécédents judiciaires.
Le magistrat a aussi imposé une sentence de trois mois de prison à être purgée de manière consécutive dans un autre dossier de voies de fait sur son ex-conjointe, un dossier remontant au 7 février 2013.
Comme Brassard-Gravel a purgé l'équivalent d'un mois et 26 jours de détention préventive, le juge a retranché cette portion à l'ensemble de la peine.
Le client de Me Dominic Bouchard est un habitué de la justice. En 1987, il a reçu une peine de deux mois de détention ferme pour une conduite avec les facultés affaiblies, a reçu 30 mois pour de nombreuses introductions par effraction en 1989 et a écopé de 20 autres mois en 1990 pour le même genre d'infraction.
Des amendes et un sursis de sentence ont été enregistrés en 1996 pour des dossiers de stupéfiants. Il a reçu une sentence de 16 mois de prison en 1999 pour des méfaits et de la possession de stupéfiants dans le but d'en faire le trafic et de 18 mois en collectivité pour des voies de fait simples en 2014 et une possession dans le but d'en faire le trafic la même année.
(source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201506/01/01-4874418-15-mois-pour-avoir-assomme-son-collegue.php)