lundi 29 juin 2015

À un cheveu de la prison [25.06.2015]

Publié le 25 juin 2015 à 11h00 | Mis à jour le 25 juin 2015 à 11h00
Véronique Boies obtient la clémence du juge Larouche

À un cheveu de la prison

Véronique Boies, une jeune femme de 21 ans... ((Archives Le Quotidien))

Véronique Boies, une jeune femme de 21 ans de Saint-Honoré, s'est rendu compte que la justice ne lésine pas avec les manquements.
(ARCHIVES LE QUOTIDIEN)

STÉPHANE BÉGIN
Le Quotidien

Véronique Boies, une jeune femme de 21 ans de Saint-Honoré, s'est rendu compte que la justice ne lésine pas avec les manquements. Elle est passée près d'un séjour en prison pour ne pas avoir fait 50 heures de travaux communautaires.

Hier matin, la cliente de Me Gitane Smith est venue plaider coupable à un bris de condition. En juin 2014, elle avait été condamnée à des travaux communautaires qu'elle devait réaliser dans un délai de six mois.
Ce qu'elle n'a pas fait. Boies n'a même pas offert de collaboration à son agent de probation. Une ressource s'est même rendue chez elle pour lui offrir un transport pour réaliser des travaux communautaires. Rien n'y a fait. Aucune heure de réalisée.
Devant le juge Rosaire Larouche, de la Cour du Québec, Me Smith et Me Sébastien Vallée, de la Couronne, ont suggéré une sentence de 100 heures de travaux communautaires, soit le double de la peine rendue en juin 2014.
« Est-ce que j'ai bien compris que vous suggérez un mois de prison? », a fait valoir le magistrat.
Non, ont répliqué les avocats. Ils ont réitéré la suggestion commune de travaux communautaires.
« Le tribunal, ce n'est pas un jeu d'essais et d'erreurs. Ce que je comprends, c'est que l'accusée s'est foutue du système en se disant que si elle ne fait pas les travaux, elle en aurait juste un peu plus à faire. Moi, je croyais vraiment que l'on me suggérerait un mois de prison. Moi, je suis plus du genre à envoyer les gens par la porte de derrière, celle qui mène à la prison, que par la porte de sortie », a poursuivi le juge Larouche, qui a demandé à l'accusée de le convaincre du contraire.
La jeune femme a expliqué qu'elle n'avait pas d'endroit où demeurer à l'époque et qu'elle ne possédait pas de voiture. Elle a ajouté qu'elle a vécu une période de désorganisation et qu'elle consommait beaucoup.
Mais les choses ont changé depuis quelques mois. L'accusée ne consomme plus et a un pied à terre à Chicoutimi.
« Ce que j'ai fait en parlant de la prison, c'était pour vous faire réaliser l'importance d'une condamnation. Si, au tribunal de la jeunesse, les travaux communautaires ne sont pas une alternative à la détention, au tribunal des adultes, c'est autre chose. Si vous ne faites pas vos travaux, si vous manquez seulement 20 minutes ou que nous ne collaborez pas avec la probation, c'est l'emprisonnement qui pourrait vous attendre. Vous avez vraiment intérêt à faire vos travaux communautaires », a conclu le juge Larouche.
plus sévère
Dans un dossier de facultés affaiblies, le juge Larouche a refusé une suggestion commune pour une amende de 1300 $ à un retraité qui avait déjà fait l'objet d'une pareille infraction en 1993. Le taux d'alcool dans le sang dépassait les 200 milligrammes.
« Non, je viens de condamner une personne à cette amende pour un taux moins élevé. Vous pensiez ne pas vous faire prendre, car vous étiez dans un quartier résidentiel, pas très loin de chez vous. C'est là que les accidents arrivent. Ce sera 1800 $ d'amendes et une interdiction de conduire de 18 mois » », a précisé le juge.
(source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201506/24/01-4880662-a-un-cheveu-de-la-prison.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_justice-et-faits-divers_2045715_section_POS4)

Nouvelles accusations contre un ex-militaire [26.06.2015]

Publié le 25 juin 2015 à 11h54 | Mis à jour le 25 juin 2015 à 11h54
Crimes sexuels

Nouvelles accusations contre un ex-militaire

L'ex-militaire Martin Bourque fait face à 46 nouveaux... ((Archives Le Quotidien))

L'ex-militaire Martin Bourque fait face à 46 nouveaux chefs d'accusation.
(ARCHIVES LE QUOTIDIEN)

STÉPHANE BÉGIN
Le Quotidien

Fraîchement sorti de prison en février dernier, l'ex-militaire Martin Bourque n'aura pas tardé à se remettre à l'oeuvre pour de nouveaux crimes à caractère sexuel auprès de personnes mineures. Il aurait fait 13 nouvelles victimes de leurres informatiques. Il aurait tenté jusqu'à aujourd'hui d'avoir des contacts sexuels avec 14 victimes.

L'individu de 37 ans, de Jonquière, demeure donc incarcéré à la suite du dépôt de 46 nouveaux chefs d'accusation, qui s'ajoutent aux trois premiers chefs déposés il y a environ deux semaines. Et il est probable que d'autres accusations puissent être déposées contre lui au cours des semaines à  venir.
Ce matin, Me Nicole Ouellet, de la Couronne, s'est objectée  à la remise en liberté de Bourque, qui devait subir son enquête caution.
« Les événements reprochés se sont produits en avril. Il venait de sortir de prison en février (sentence de 30 mois pour leurres informatiques). Cette fois-ci, il a fait 13 victimes d'âge mineur », a mentionné Me Ouellet.
« Ce sont des victimes différentes des premières accusations. Les infractions de leurres informatiques font voir que l'accusé voulait des photos, des contacts ou des relations sexuelles avec les victimes », ajoute l'avocate de la Couronne.
Les 31 bris de condition sont en lien avec les ordonnances de la Cour. Il lui était interdit d'avoir des contacts avec des gens de moins de 16 ans.
Le dossier de Bourque doit revenir en cour le 2 juillet, mais l'accusé n'aura pas à être présent. Les parties pourront fixer une date pour la suite des procédures.
Mais il pourrait aussi y avoir de nouvelles accusations déposées contre lui, car l'enquête policière n'est pas terminée.
(source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/201506/25/01-4880847-nouvelles-accusations-contre-un-ex-militaire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_justice-et-faits-divers_2045715_section_POS3)

André Simard aura une enquête préliminaire [26.06.2015]

Publié le 26 juin 2015 à 05h15 | Mis à jour le 26 juin 2015 à 05h15
L'ex-policier accusé d'entrave

André Simard aura une enquête préliminaire

André Simard subira son enquête préliminaire le 30... ((Photo Le Quotidien, Michel Tremblay))

André Simard subira son enquête préliminaire le 30 octobre dans une affaire d'entrave au travail des policiers.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY)

STÉPHANE BÉGIN
Le Quotidien

L'ex-policier André Simard aura droit, le 30 octobre, à une enquête préliminaire dans une affaire d'entrave au travail des policiers.

Hier matin, Me Dominic Bouchard, avocat en défense, a demandé la tenue de ce processus judiciaire afin de faire toute la lumière sur l'accusation déposée contre son client.
Même s'il n'a pas voulu entrer dans les détails de la preuve déposée contre son client, Me Bouchard demeure convaincu que les éléments retenus ne justifieront pas un procès.
«Nous allons contester le renvoi, car la preuve n'est pas suffisante pour autoriser un procès», soutient-il.
Il faut se souvenir que l'ancien agent de la Sécurité publique de Saguenay a été reconnu coupable de cinq chefs d'agressions sexuelles et de cinq chefs de trafic de haschisch. Il a été condamné à une sentence de deux ans moins un jour en société. Le verdict et la peine ont été portés en appel.
De plus, Simard a subi un procès récemment pour une affaire de bris d'engagement survenu en janvier 2011. La présence devant un juge de la Cour du Québec visait à démontrer le manque de crédibilité de l'enquêteur de la Sûreté du Québec, Patrick Tremblay.
Ce dernier avait été plutôt vague dans ses réponses lors d'un contre-interrogatoire.
En obtenant gain de cause dans ce procès, la défense pourrait avoir des munitions supplémentaires dans la contestation à la Cour d'appel, étant donné que c'est l'enquêteur Tremblay qui a mené le dossier des agressions sexuelles et du trafic de stupéfiants contre Simard.
(source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201506/25/01-4880956-andre-simard-aura-une-enquete-preliminaire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_justice-et-faits-divers_2045715_section_POS2)

Il se barricade puis se rend [28.06.2015]

Publié le 28 juin 2015 à 15h57 | Mis à jour le 28 juin 2015 à 15h57
Recherché par le (SPVM)

Il se barricade puis se rend

Vers 12h30, l'homme a finalement émergé de l'appartement,... ((Photo Le Quotidien-Rocket Lavoie))
Vers 12h30, l'homme a finalement émergé de l'appartement, situé à l'étage de l'immeuble. Il s'est plié aux demandes des agents de la paix, qui l'ont sommé de descendre l'escalier à reculons, les mains sur la tête.
(PHOTO LE QUOTIDIEN-ROCKET LAVOIE)

MÉLYSSA GAGNON
Le Quotidien

Un homme d'une quarantaine d'années a tenu les policiers de la Sécurité publique de Saguenay (SPS) en haleine pendant près de quatre heures, hier, après s'être barricadé à l'intérieur de son logement du 1295 avenue du Port, à La Baie, en compagnie d'un ami. L'individu était recherché par le Service de police de la ville Montréal (SPVM) et était considéré comme dangereux. Les forces de l'ordre le croyaient armé.

Tout a débuté vendredi, alors que les agents de la paix se sont rendus à l'appartement après avoir reçu une plainte de vol. Le locataire a fourni une fausse identité aux policiers. Ceux-ci sont retournés sur les lieux vers 8h30 samedi parce qu'ils trouvaient que l'individu en question ressemblait à un homme recherché dans la région de Montréal. Le suspect, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrestation, a nié être l'individu en question, avant de se barricader à l'intérieur du logement.
«Nous avons immédiatement avisé la Sûreté du Québec, comme on doit le faire dans de telles circonstances, et nous avons formé un périmètre de sécurité autour. Au début, il y avait trois personnes à l'intérieur, dont la copine de l'homme, qui a finalement pu quitter les lieux. Personne ne pouvait nous confirmer s'il y avait des armes ou pas à l'intérieur», a expliqué Steeve Gilbert, capitaine à la SPS, au terme de l'opération policière.
L'individu aurait d'abord tenté de s'enfuir par une fenêtre en utilisant des draps. Mais l'arrivée d'une dizaine de policiers munis de pistolets et de vestes pare-balles autour de l'immeuble de quatre logements a coupé court à sa tentative d'évasion. Deux enquêteurs négociateurs ont été déployés sur les lieux et le poste de commandement mobile de la SPS était aussi sur place. À plusieurs reprises, l'homme a demandé à voir son amie de coeur. Elle avait tenté de regagner l'appartement plus tôt, mais les policiers l'en avaient empêchée. Elle est devenue un élément central de la négociation, puisque le locataire a accepté de se rendre à condition de pouvoir la voir à distance et lui parler par téléphone.
Vers 12h30, l'homme a finalement émergé de l'appartement, situé à l'étage de l'immeuble. Il s'est plié aux demandes des agents de la paix, qui l'ont sommé de descendre l'escalier à reculons, les mains sur la tête. Il s'est ensuite allongé par terre, avant d'être menotté puis conduit dans une autopatrouille. Son ami a reçu le même traitement quelques minutes plus tard. Après vérification de son identité, il a toutefois été relâché par les policiers, qui ne détenaient aucun mandat contre lui. Les agents ont fouillé l'appartement et n'ont trouvé aucune arme.
(source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201506/28/01-4881523-il-se-barricade-puis-se-rend.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_justice-et-faits-divers_2045715_section_POS1)

Prêtre agressé en pleine messe [29.06.2015]

Publié le 29 juin 2015 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Cathédrale de Chicoutimi

Prêtre agressé en pleine messe

Le prêtre qui célébrait la messe dominicale à... ((Photo Le Quotidien, Marianne L. St-Gelais))

Le prêtre qui célébrait la messe dominicale à la cathédrale de Chicoutimi, hier, a été agressé physiquement en pleine célébration.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, MARIANNE L. ST-GELAIS)


Le prêtre qui célébrait la messe dominicale à la cathédrale de Chicoutimi, hier, a été agressé physiquement en pleine célébration. Un individu qui hurlait s'est rendu dans le choeur de la cathédrale et a tiré sur l'étole du prêtre. Ce sont des paroissiens qui ont réussi à maîtriser l'homme avant que les policiers arrivent.

L'abbé Gaston Boulianne se préparait pour la consécration. Tout s'était déroulé rondement jusque-là. Quelque 150 fidèles étaient présents. Puis, un homme s'est rendu jusqu'à l'abbé en criant.
«Je ne pouvais pas croire que j'étais à Chicoutimi, affirme la paroissienne Ginette Tremblay. Nous n'entendions pas bien, mais on m'a dit qu'il a crié ''Donne-moi ton étole, je vais la faire, la consécration''. Il était plus grand que le prêtre. (...) Évidemment, avec tout ce que je lis dans les journaux, j'ai pensé que c'était un acte terroriste. On y a tous pensé. Plusieurs personnes se sont même sauvées!», affirme Ginette Tremblay.
L'appel au 9-1-1 a été logé à 10h20.
«L'individu s'est approché de l'autel et a tiré sur la soutane du prêtre, explique le lieutenant-responsable de la Sécurité publique de Saguenay, Dominic Larouche. Pour l'instant, la drogue ne semble pas être en cause, mais on parle peut-être de quelqu'un ayant un état mental perturbé. Il est âgé entre 30 et 40 ans, mais il n'a pas encore été identifié puisqu'il n'a pas de pièce d'identité sur lui.»
L'homme sera accusé d'avoir commis des voies de fait à l'endroit d'un ministre du culte.
«Il était en détresse et gesticulait beaucoup, soutient le paroissien Paul-Armand Girard. Le prêtre a été pris au dépourvu, abasourdi. C'est la première fois que je vois ça.»
Sécurité
Le prêtre-modérateur de l'unité pastorale de Chicoutimi-Laterrière, dont fait partie la paroisse Saint-François-Xavier, Jean Gagné, ne croit pas qu'il sera nécessaire d'augmenter les mesures de sécurité autour de la cathédrale.
«Il faut voir cela comme un événement isolé. Nous sommes au centre-ville. Des gens avec des problèmes de consommation et de santé mentale, il y en a, explique M. Gagné. Nous ne sommes donc pas étonnés que des événements comme celui-ci arrivent, même si on ne les souhaite pas. On ne pense vraiment pas à mettre des mesures de sécurité. Nous n'avons pas l'intention d'aller en ce sens.»
M. Gagné a parlé à l'abbé Boulianne en après-midi, hier.
«Je considère qu'il va bien dans les circonstances. Il s'est reposé. Il ne semblait pas connaître l'individu. L'abbé Boulianne officie régulièrement à la cathédrale. Il fait partie de mon équipe. Cette situation aurait pu arriver à un autre.»
(source: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201506/28/01-4881577-pretre-agresse-en-pleine-messe.php)

dimanche 14 juin 2015

L'agresseur rentrait des clous dans les organes de ses victimes [10.06.2015]

Six ans d'emprisonnement
L'agresseur rentrait des clous dans les organes de ses victimes

TVA Nouvelles
À Saguenay, un agresseur a écopé six ans de prison pour descrimes particulièrement sordides, commis dans les années 60.
Jean-Louis Savard insérait des clous, crayons, tournevis, dans les organes génitaux de ses neveux et une nièce qu'il agressait, après les avoir attachés dans certains cas.
Savard profitait du fait qu'il les gardait à l'occasion pour commettre ces horribles gestes.
Au palais de justice de Saguenay, le juge Boudreault a tenu compte du caractère violent et prémédité des crimes pour imposer la sentence pour attentat à la pudeur et grossière indécence.
Quatre des cinq victimes toujours vivantes l'ont dénoncé publiquement. Elles avaient de 8 à 13 ans, au moment des agressions.
Deux des victimes et leur soeur s'était confiés à sa mère et à sa grand-mère, qui ne les avait pas crus.
Un des neveux de Savard, Conrad Desbiens, a attendu le décès de sa mère pour porter plainte, en 2008.
Conrad Desbiens au tribunal (Capture d'écran de TVA nouvelles)
«Ce matin on s'est parlé un peu, j'avais les larmes aux yeux. Mais là, je n'aurai pas les larmes aux yeux...C'est un bourreau! Quand t'es rendu que tu rentres des outils dans les parties génitales... c'est un bourreau!» a dit l'homme, ému, à la sortie du tribunal.
Conrad Desbiens souhaite désormais venir en aide à d'autres personnes qui auraient vécu des drames semblables dans les grandes familles du passé.
La défense avait suggéré deux ans moins un jour, disant que Savard, qui habite Baie-Comeau, mène une vie irréprochable, et qu'il avait été lui-même victime d'abus sexuels au sein de sa famille de 26 enfants.
Elle entend porter la sentence en appel. Jean-Louis Savard pourrait être libéré prochainement  en attendant la suite des procédures.
-Avec la collaboration de Jean Houle
(Source: http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/saguenay/archives/2015/06/20150610-144306.html)

Un accusé de fraude disparu dans la nature [11.06.2015]

Saguenay

Un accusé de fraude disparu dans la nature


Un accusé de fraude disparu dans la nature
Crédit photo: TVA nouvelles


TVA Nouvelles
L'ancien trésorier du syndicat des installations portuaires de Rio Tinto à La Baie, condamné à 30 mois de pénitencier pour fraude, est introuvable. Daniel Wellman n'a pas donné signe de vie à son avocat depuis qu'il profite d'une libération conditionnelle.
Il doit pourtant subir son procès au civil en novembre prochain alors que le syndicat lui réclame plus de 400 000 dollars.
Daniel Wellman a écopé en octobre 2013 de deux ans et demi de pénitencier pour avoir fraudé ses anciens collègues de travail pour près de 900 000 dollars. L'ex-trésorier du syndicat des installations portuaires de Rio Tinto à La Baie a pu profiter d'une semi-liberté après 13 mois d'emprisonnement.
Son avocat a perdu sa trace depuis. Il a tenté d'obtenir sa nouvelle adresse auprès du pénitencier où il séjournait et la commission des libérations conditionnelles, mais sans succès.
Le joueur compulsif se servait de la carte de crédit du syndicat pour assouvir sa dépendance. Ses gains lui ont permis de rembourser 400 des 900 000 dollars.
Son avocat a entrepris des procédures pour se retirer du dossier.
«Il y a eu une publication dans le journal le 31 mai dernier. Monsieur a 30 jours pour aller chercher la requête pour signifier que je me retirais du dossier», explique son avocat, Régis Gaudreault.
Les procureurs du syndicat sont aussi à sa recherche. Depuis le congédiement de Wellman, le syndicat a tiré des leçons et se protège mieux.

(Source: http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/saguenay/archives/2015/06/20150611-221000.html)