mercredi 11 mars 2015

Vol de cuivre [10.03.2015]

(Source: Journal Le Lac-st-Jean du mercredi 11 mars 2015, volume 74 N°44)
Tiré de la chronique "Faits divers en bref"

Vol de cuivre

     Une tentative de vol par effraction a également été commis au commerce Rémi Bouchard Électrique du secteur Delisle, à Alma.
     C'est une alarme silencieuse qui a mis les policiers sur la piste d'aller vérifier les environs du commerce en question.
      Aucune porte ou vitre de l'établissement n'avait été forcée.
   Cependant, dans la cour arrière, les policiers ont retracé deux individus qui tentaient de se cacher.
      Des rouleaux de fil de cuivre avaient été déplacés et en fouillant les deux hommes, les policiers ont retrouvé sur eux des outils de cambriolage.

mardi 10 mars 2015

Caché dans le garde-robe [10.03.2015]

(Source: Journal le Lac-st-Jean du mercredi 11 mars 2015, volume 74 N°44)
Tiré de la chronique "Faits divers en bref"

Caché dans le garde-robe

     Répondant à un système d'alarme déclenché dans un appartement à Alma, les policiers de la Sûreté du Québec ont eu la surprise de retrouver l'auteur de cette introduction par effraction... caché dans un garde-robe. Le signal d'alarme a été déclenché à la centrale ce qui a avisé les policiers.
    Quand les patrouilleurs se sont présentés sur place, ils ont tout d'abord remarqué que la porte de l'appartement avait été forcée. Également, les piles du système d'alarme avaient été enlevées.
      Comme le veut la procédure, ils ont alors procédé à une fouille en règle de l'appartement en question pour vérifier s'il y a eu vol ou méfaits. C'est en ouvrant la porte d'un garde-robe qu'ils sont tombés sur l'individu en question.
       Il s'agit de l'ex-conjoint de la propriétaire des lieux. L'homme en question n'en est d'ailleurs pas à sa première tentative pour intimider son ancienne conjointe et il était notamment connu des policiers.
       Une accusation d'introduction par effraction sera portée contre l'individu en question et d'autres accusations pourraient suivre si la propriétaire constate la disparition de certains objets.

Un homme souffrant de schizophrénie envoyé en collectivité pour avoir frappé une infirmière [10.03.2015]

Un homme souffrant de schizophrénie envoyé en collectivité pour avoir frappé une infirmière

Honda CRV recherché: deux hommes tabassés dans l'auto-gare de Chicoutimi [10.03.2015]

Honda CRV recherché : deux hommes tabassés dans l’auto-gare de Chicoutimi

lundi 9 mars 2015

ALPHABET PHONÉTIQUE INTERNATIONAL (utilisé sur les ondes radios)

Puisque plusieurs lettres prononcées seules peuvent être confondues, les services d'urgence, l'aviation civile et militaire ainsi que l'armée ont adopté un alphabet qui implique de dire un mot complet pour indiquer sa première lettre. Cela permet d'éviter des accidents qui pourraient s'avérer très grâves dans le cas des transports, aériens surtout, mais maritimes aussi. Pour ce qui est des services de police cela évite de se tromper de personne ou de dossier lorsqu'ils font des vérifications dans les fichiers informatisés.

Alpha
Bravo
Charlie
Delta
Echo
Foxtrot
Golf
Hotel
India
Juliette
Kilo
Lima
Mike
Novembre
Oscar
Papa
Québec
Roméo
Sierra
Tango
Uniforme
Victor
Whisky
X-ray
Zoulou

Il menace sa conjointe à la pointe d'un couteau avant de se barricader [09.03.2015]

Il menace sa conjointe à la pointe d'un couteau avant de se barricader

dimanche 8 mars 2015

Valérie Duchesne accusée de tentative de meurtre [04.03.2015]

Publié le 04 mars 2015 à 05h00 | Mis à jour le 04 mars 2015 à 05h00
Elle frappe son ex-belle-mère à coups de machette

Valérie Duchesne accusée de tentative de meurtre

Valérie Duchesne fait face à des accusations de... ((Photo Le Quotidien, Jeannot Lévesque))
Valérie Duchesne fait face à des accusations de tentative de meurtre et d'utilisation d'une arme dans un dessein dangereux.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, JEANNOT LÉVESQUE)

mélanie côté
le quotidien

Valérie Duchesne fait face à des accusations de tentative de meurtre et d'utilisation d'une arme dans un dessein dangereux. L'accusée de 40 ans a poignardé et blessé gravement une femme de 52 ans, son ancienne belle-mère, de plusieurs coups de machette. La victime se trouverait dans un état stable à l'hôpital, mais les autorités ont craint pour sa vie pendant la journée.
Duchesne, domiciliée sur le chemin de la Réserve, est sans antécédent judiciaire. Elle a comparu hier au Palais de justice de Chicoutimi. La Couronne, représentée par Me Michaël Bourget, s'est opposée à sa remise en liberté. Le dossier sera de retour devant la cour le 9 mars pour l'enquête sous caution.
Les événements se sont produits à minuit trente, dans la nuit de lundi à mardi, dans la maison de chambres du 21 rue Price, au centre-ville de Chicoutimi, où habite la victime. Duchesne a contacté les animateurs du matin de la station de radio NRJ vers 6 h 45 mardi, pour avouer son crime. Après discussions, elle a accepté d'aller les rencontrer en personne et elle s'est présentée vers 7 h 10, en taxi, les vêtements tachés de sang.
« Ça fait 10 ans qu'elle me dit ''toi, je vais t'en crisser une''. J'ai parlé avec, tout doucement, je suis remontée pour essayer d'arranger les choses. Ça me faisait pitié malgré tout ce qu'elle avait fait (voir autre texte). Et là elle m'a prise à la gorge et je suis devenue folle. Pourquoi moi j'aurais posé ça, ce geste-là? Il n'y a pas de justice, monsieur. C'est pour ça que je voulais vous appeler avant tout, avant d'appeler la police, parce que oui je vais me rendre », a-t-elle dit lors d'une entrevue accordée à la station NRJ.
« Les animateurs lui ont donné rendez-vous à la station et elle a accepté de se présenter une vingtaine de minutes plus tard, a expliqué le porte-parole de la SPS, Bruno Cormier. Des policiers se sont déplacés sur les lieux et quand elle est allée à la rencontre des animateurs, elle a été mise en état d'arrestation. »
Détenue
La Couronne s'est opposée à sa remise en liberté en raison de la nature des accusations. Son représentant, Me Bourget a expliqué que selon la preuve, il pourrait y avoir une certaine forme de préméditation.
« Sur le fond de l'affaire, je ne peux pas dire grand-chose. Il faut savoir que l'événement s'est passé durant la nuit; alors l'enquête est toujours en cours. Nous faisons notre possible pour rencontrer tous les témoins », a expliqué Me Bourget à sa sortie de la salle d'audience, en fin d'après-midi.
Quant à savoir si d'autres accusations pourraient s'ajouter, l'avocat a préféré ne pas s'avancer.
« La tentative de meurtre peut englober autre chose. Mais j'ignore que ce la preuve peut amener de plus », a-t-il ajouté.
L'avocate de l'accusée, Gitane Smith, s'est entretenue pendant quelques minutes avec sa cliente avant sa comparution. Selon elle, Valérie Duchesne est un peu déboussolée par tout le processus, son arrestation et sa détention.
« Ma cliente est consciente des événements, elle comprend en gros tout ce qui se passe présentement.
«Je vais prendre connaissance de la preuve et je serai peut-être en mesure d'offrir des garanties (pour une éventuelle remise en liberté). Le fait qu'elle se soit rendue peut être un élément à considérer», a mentionné Me Smith.
Il s'agit du deuxième événement à survenir au 21 rue Price en moins d'une semaine.
(source:http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201503/03/01-4849155-valerie-duchesne-accusee-de-tentative-de-meurtre.php)

Régnier aurait accumulé des milliers de fichiers [04.03.2015]

Publié le 04 mars 2015 à 10h00 | Mis à jour le 04 mars 2015 à 10h00
Pornographie juvénile

Régnier aurait accumulé des milliers de fichiers

Durant près de 20 ans, Raynald Régnier aurait... ((Photo tirée de Facebook))
Durant près de 20 ans, Raynald Régnier aurait accumulé environ 20 000 fichiers de pornographie juvénile.
(PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK)

Patricia rainville
le quotidien

Durant près de 20 ans, Raynald Régnier aurait accumulé environ 20 000 fichiers de pornographie juvénile. L'Almatois de 53 ans, arrêté la semaine dernière, a été remis en liberté hier après-midi. Il devra toutefois respecter de nombreuses conditions, jusqu'à son retour devant le juge prévu le 10 mars.
Raynald Régnier, qui est propriétaire d'un dépanneur à Alma, a effectué un bref passage devant la juge Micheline Paradis, hier après-midi. Son avocat, Me Jean-Claude Ouellet, demandait la remise en liberté de son client. La demande a été acceptée, mais l'homme ne pourra pas vivre chez lui au cours des procédures judiciaires. En effet, l'une des conditions de l'accusé est de ne pas être présent à proximité d'un parc et il se trouve qu'il y a un parc juste en face de chez lui.
Une requête d'ordonnance de non-publication avait été envisagée par la procureure de la Couronne au dossier, Me Marie-Christine Savard, mais a finalement été abandonnée, puisqu'il n'y a pas de victimes directes au dossier.
Raynald Régnier fait face à 11 chefs d'accusation de possession, distribution et production de pornographie juvénile. Les faits reprochés datent d'aussi loin que 1998 et s'étendent jusqu'à 2015. Selon les informations obtenues par Le Quotidien, les enquêteurs auraient découvert entre 18 000 et 22 000 fichiers de pornographie juvénile lors la saisie du matériel informatique de l'accusé. Tous les fichiers doivent être regardés ou visionnés par les enquêteurs. Cette tâche peut prendre entre six et 12 mois.
Régnier, qui n'a aucun antécédent judiciaire, a été cueilli à son domicile mercredi dernier par l'Équipe d'enquêtes sur l'exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec (SQ). On ignore ce qui a mis les enquêteurs sur la trace du quinquagénaire. Toujours selon les informations du Quotidien, l'individu n'aurait aucun lien avec Patrick Prud'homme, un homme de Lac-Bouchette, qui avait également été arrêté pour possession, distribution et production de pornographie juvénile, la semaine dernière.
Remise en liberté
Durant les procédures judiciaires, Raynald Regnier ne pourra pas avoir accès à Internet, que ce soit à partir d'un ordinateur ou d'un téléphone. Il ne pourra pas être en présence de personnes mineures, sauf s'il est accompagné d'un adulte au courant des faits. Un membre de sa famille a accepté de l'héberger, puisqu'il ne peut pas vivre chez lui. Une caution totale de 1500 $ a été payée au tribunal pour sa remise en liberté.
Régnier a écouté les directives de la Couronne sans broncher, hier après-midi. Plusieurs proches de l'accusé s'étaient d'ailleurs déplacés au Palais de justice d'Alma.
(source:http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201503/03/01-4849169-regnier-aurait-accumule-des-milliers-de-fichiers.php)

Jean-Marc Ouellet plaide coupable [05.03.2015]

Publié le 05 mars 2015 à 05h10 | Mis à jour le 05 mars 2015 à 05h10
Possession, production et distribution de pornographie juvénile

Jean-Marc Ouellet plaide coupable

Jean-Marc Ouellet a plaidé coupable, hier au palais... ((Archives Le Quotidien))
Jean-Marc Ouellet a plaidé coupable, hier au palais de justice de Roberval, à des accusations concernant de la pornographie juvénile.
(ARCHIVES LE QUOTIDIEN)

Laura lévesque
le quotidien

Le Robervalois Jean-Marc Ouellet a plaidé coupable, hier à des accusations de possession, production et distribution de pornographie juvénile.
Détenu depuis son arrestation en octobre dernier, l'homme de 62 ans possédait un peu plus de 120 fichiers et photos pédopornographiques. Des enfants âgés entre 3 mois et 8 ans se trouvaient notamment dans des situations sexuelles explicites.
Les policiers ont également découvert quelque 200 images d'enfants dévêtus, mais qui n'entrent cependant pas dans la définition de pornographie juvénile. Ouellet les aurait téléchargées sur internet ou même sur des pages Facebook de parents qui publiaient des photos de leur enfant peu habillé. Il s'amusait ensuite à transformer ces photos, en agrandissant les parties génitales d'un enfant ou en ajoutant le sexe d'un adulte sur le corps d'un bébé. La transformation de ces images lui a valu l'accusation de production de pornographie juvénile.
Les enquêteurs ont également découvert un peu plus de 5800 photos et vidéos d'enfants dans les supports électroniques de Ouellet, dont plusieurs tablettes et des caméras. De son appartement de l'Avenue Roberval, le sexagénaire prenait des clichés d'enfants. Il a également filmé des jeunes en maillot de bain jouant dans les jeux d'eau au centre-ville de Roberval. Ouellet, qui avait un compte YouTube, avait d'ailleurs diffusé une vidéo de jeunes enfants à la marina. Au moment d'écrire ces lignes, la vidéo était toujours disponible sur ce site, mais elle ne présente aucune image à caractère sexuel.
En ce qui concerne les quelque 120 photos pédopornographiques, l'avocat de Ouellet, Me Michel Loranger, a tenu à préciser qu'elles n'ont pas été fabriquées par son client.
«Il n'y a rien dans la preuve qui permet de penser qu'il a lui-même pris des photos d'enfants nus en sa compagnie. Ce sont des photos dénichées en ligne, sur des sites, et qu'il a parfois modifiées», mentionne son avocat Me Michel Loranger, ajoutant que 28 000 fichiers de Ouellet ont été analysés par les enquêteurs.
Le sexagénaire s'expose à une peine minimale d'un an de détention. Dans ses représentations sur sentence, prévues le 5 mai, la représentante du ministère public, Me Julie Villeneuve, songe à demander une peine de pénitencier.
«Il n'y a pas de passage à l'acte. Il n'y a pas de victime directe. Mais il y a énormément de victimes indirectes. Un fichier de pornographie juvénile, c'est un fichier pour lequel il y a eu une victime. Même si on n'est pas en mesure d'identifier cette victime à ce stade-ci de l'enquête, on parle d'une personne en bas de 12 ans qui s'est vue, par une personne adulte inconnue, traiter d'une façon totalement inacceptable», exprime Me Villeneuve.
(source:http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201503/04/01-4849443-jean-marc-ouellet-plaide-coupable.php)

Accusé du meurtre de ses enfants: il envoie un texto montrant son bébé pendu [22.02.2015]

TVA Nouvelles
Quelques heures avant de tuer ses deux garçons, un Texan, qui subit actuellement son procès pour meurtre, a envoyé de nombreux et troublants messages textes à la mère de ceux-ci, a fait savoir la poursuite vendredi.
Gabriel Armandariz, 32 ans a tué Luke 8 mois, et Gatlin, 2 ans en avril 2011. Il a caché les corps dans un vide sanitaire situé sous sa maison à Graham, au Texas, rapporte le Forth Worth Star-Telegram.
(New York Daily News)

Le jour des meurtres, Armandariz a envoyé une série d'étranges textos à son ex-petite amie, et mère des enfants. Il lui a également fait parvenir une photo de l'un des enfants, pendu au bout d'une corde, avant de les étrangler tous les deux. C'est du moins ce qu'a démontré la poursuite en cour.
L'homme frustré trouvait que son ex-conjointe faisait trop la fête, et lui en voulait.
Dans les textos il a affirmé: «J'envoie les esprits de ces deux garçons à Dieu. (..) Je préfère de loin être avec eux que de faire la fête avec des amis».
Dans un autre message texte, il dit: «Regarde, je suis en train de t'offrir une autre opportunité de voir tes enfants. Mais comme d'habitude, tu préfères de loin être avec tes amis».
Au départ, la mère des enfants a pensé que c'était la nouvelle copine de son ex qui lui envoyait des messages textes avec son cellulaire. Elle lui a d'ailleurs répondu : «Si j'étais toi, je me tiendrais loin de lui, les apparences sont trompeuses», a-t-elle écrit en parlant de son ex-conjoint.
Une photo envoyée peu de temps avant les meurtres (New York Daily News)
Elle a toutefois réalisé la gravité de la situation lorsque les messages textes sont devenus plus détaillés et inquiétants, surtout quand elle a vu la photo de son bambin pendu. Armandariz lui a en effet envoyé une photo du bébé de 8 mois, pendu au bout d'une corde accrochée dans la garde-robe, une vision d'horreurpour la femme.
Il a également pris une photo le montrant au milieu de ses enfants étendus sur un lit, alors qu'ils étaient toujours vivants. «We love you, goodbye», a-t-il envoyé.
L'homme a par la suite confessé le meurtre à son ex-femme, 10 heures avant que les dépouilles des enfants ne soient trouvées par les policiers.
Il a affirmé en interrogatoire que c'est son ex qui l'avait poussé à agir ainsi. L'homme risque aujourd'hui la peine de mort.
(source:http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2015/02/20150222-094314.html#.VOn-BS8y-P0.facebook)

Chouinard connaitra sa sentence en Mai [06.03.2015]

Publié le 06 mars 2015 à 06h15 | Mis à jour le 06 mars 2015 à 06h15
Trafic de méthadone

Chouinard connaîtra sa sentence en mai

Sébastien Chouinard a plaidé coupable à du trafic... ((Photo Le Quotidien, Michel Tremblay))
Sébastien Chouinard a plaidé coupable à du trafic de méthadone.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY)

Stéphane bégin
le quotidien

(Chicoutimi) Sébastien Chouinard, de Jonquière, n'avait aucun antécédent judiciaire jusqu'à hier matin. Il saura en mai la peine que le tribunal lui imposera pour une accusation de trafic de méthadone.
Peu importe ce qui lui arrivera, Chouinard a probablement déjà reçu sa sentence à la suite du décès de son ami après une trop forte consommation de stupéfiants.
Hier matin, le client de Me Charles Cantin a reconnu sa culpabilité à une accusation de trafic de méthadone et d'entrave au travail des policiers en 2012 (fausse déclaration) et d'un vol de chocolats en 2014. Un rapport présentenciel a été demandé pour l'homme de 23 ans.
Les faits reprochés remontent au 30 mai 2012. À cette époque, Chouinard avait reçu sa prescription pour des fioles de méthadone.
Un soir où il se trouvait au parc de la Rivière-aux-Sables à Jonquière, Chouinard a remis deux fioles à l'un de ses bons amis, qui voulait l'essayer.
Chouinard, un musicien, a pris soin de l'aviser d'y aller mollo avec la méthadone. Il lui a dit de se contenter de la moitié.
L'ami n'a pas suivi le conseil et en est mort.
Les résultats de l'autopsie n'ont pu démontrer que l'absorption de la méthadone était en cause. Ce serait plutôt un cocktail de stupéfiants ingurgités qui aurait mené à l'issue fatale.
« Mon client se sent directement concerné par la mort de son ami. Il dit toujours que c'est de sa faute et ne peut s'empêcher d'y penser. Il lui avait dit d'être prudent, même si la consommation de la méthadone n'a rien à voir avec la mort de son ami », a raconté Me Cantin, dont le client ne possède aucun antécédent judiciaire.
Le juge Pierre Lortie, de la Cour du Québec, a autorisé la demande de la Couronne pour la confection d'un rapport présentenciel.
« J'aimerais avoir le rapport afin que l'on puisse mieux cerner l'individu que nous avons devant nous », a expliqué Me Sébastien Vallée, du bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales.
Le criminaliste croit que ce rapport pourrait être utile.
« Aucune accusation d'homicide involontaire n'a été déposée contre mon client, car il n'était pas possible de relier la méthadone au décès. Il s'agit d'un fait isolé qui est devenu un fait divers important », reprend Me Cantin.
Le dossier revient devant le tribunal le 27 mai.
(source:http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201503/05/01-4849700-chouinard-connaitra-sa-sentence-en-mai.php)

60 jours de prison pour Boivin [06.03.2015]

60 jours de prison pour Boivin

Incarcéré depuis samedi, Sylvain Boivin passera plusieurs autres... ((Photo Le Quotidien, Michel Tremblay))
Incarcéré depuis samedi, Sylvain Boivin passera plusieurs autres jours en prison.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY)

Stéphane Bégin 
LE QUOTIDIEN 

(Chicoutimi) Le juge Pierre Lortie, de la Cour du Québec, ne pouvait ignorer les antécédents judiciaires de Sylvain Boivin. Même si sa crise à la maison des Sans-abris n'était pas dramatique, il n'a eu d'autres choix que de l'envoyer derrière les barreaux pour 60 jours.
Le 2 février dernier, Boivin, un homme de 47 ans, est intoxiqué par l'alcool. Il est 4 h du matin. Comme il fait très froid à l'extérieur, il frappe à la porte de la résidence de la rue Lafontaine afin de pouvoir se réchauffer et appeler un taxi pour retourner chez lui.
Mais son état oblige le personnel de la maison à lui refuser l'entrée. Les règles sont strictes et une personne en état d'ébriété ne peut être admise.
Boivin s'énerve et il fracasse la vitre de la porte d'entrée. Les policiers de Saguenay sont appelés sur les lieux. En le fouillant, ils trouvent du cannabis et de la cocaïne dans ses poches.
Remis en liberté, le client de Me Sylvain Morissette doit se tenir tranquille et ne pas consommer d'alcool. Mais le 27 février, les propriétaires d'un hôtel de Jonquière appellent les policiers pour expulser un individu dérangeant. Boivin vient de commettre trois bris d'engagement.
L'accusé a été condamné pour des menaces en 2007 (travaux communautaires), pour une introduction par effraction, des bris, des voies de fait en 2004 (9 mois en communauté), pour une faculté affaiblie en 2001 et des méfaits et des bris en 1994 et 1995.
Le juge s'est rangé derrière la proposition de la Couronne (Me Sébastien Vallée) et envoie l'accusé en prison pour 60 jours (moins 10,5 jours de préventifs) et le soumet à une probation de 12 mois.
(SOURCE: http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201503/05/01-4849703-60-jours-de-prison-pour-boivin.php)

50$ pour une barre de chocolat [07.03.2105]

Un individu de Jonquière vient de se rendre compte que le vol d'une tablette de chocolat à 2,29 $ va lui coûter cher. Surtout qu'il n'a même pas eu le plaisir d'y goûter.
L'homme d'une quarantaine d'années s'est fait prendre en 2014 à dérober le chocolat au marché d'alimentation PE Prix, de Jonquière. Il a rapidement été repéré et a dû remettre le bien au commerçant.
Hier matin, son avocat, Me Julien Boulianne, a annoncé que son client voulait plaider coupable.
«Ce n'est pas le crime le plus grave. Il a volé une tablette de chocolat de 2,29 $. Il l'a remise à l'employé. Il n'a même pas pu y goûter. Je suggère un sursis de sentence, une probation de 12 mois et un don de 50 $ ", a suggéré Me Boulianne.
De son côté, la Couronne, représentée par Me Sébastien Vallée, suggérait plutôt des travaux communautaires en raison des antécédents judiciaires de l'homme, qui a notamment eu quatre et neuf mois de prison dans le passé pour des bris d'engagement et des voies de fait avec lésion.
Le juge Pierre Lortie, de la Cour du Québec, a tenu compte des antécédents de l'accusé, mais a tout de même penché du côté de la défense. Il a suggéré le versement du don à la Soupière de Jonquière.
Par Stéphane Bégin pour le journal Le Quotidien
(SOURCE:http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/justice/201503/07/01-4850169-50-pour-une-barre-de-chocolat.php)